samedi, juillet 22, 2006

Clap-yeah, one more time.

Je sais que c'est un groupe que j'ai déjà mis sur le blog. Mais j'ai récemment acheté le disque et je ne peux resister à la tentation de vous en remettre une qui me plait beaucoup.
Le titre c'est : The skin of my yellow country teeth. Comme d'habitude avec eux, on comprend chacun des mots un par un mais pas toute la phrase.
La première chose qui m'a frappée quand j'ai encodé le disque, c'est que - contrairement a beaucoup de disques que j'achète d'habitude (Paul McCartney, Muse, Beatles capitol,...) - le disque n'est pas crypté. Pourtant, il est tout à fait prévu pour aller dans un ordinateur avec des fonctions spécifiques, mais les auteurs n'ont rien bloqué de l'accès aux chansons. Merci.
Ce que j'aime dans cette chanson? j'aime la batterie qui fait un rythme presque de house avec juste quelques coups de sharleston qui partent de temps à autres. Puis la basse qui rentre et qui rend l'harmonie evidente (bien que ça soit pas super compliqué) sans tomber dans les clichés des plans de basse tout faits. J'aime bien la guitare qui fait juste deux notes, mais deux notes qui sont les bonnes, quoi! Toujours la voix du chanteur qui peut peut-être faire peur à certains mais que j'adore. Enfin le reste, c'est à vous de trouvez ce que vous aimez, c'est un morceau qui cache pleins de détails. On a même droit à un solo de batterie à la fin ^^ . Pour ceux qui se poseraient des questions, la guitare à la fin, c'est juste le morceau d'après qui commence.
Bonne écoute.

Clap your hands say yeah - the skin of my yellow country teeth

les paroles

Floby

The Stranglers



Un petit article, en passant. Un jour en ma capitale, et je me sens obligé de poster. Mais en vacances aussi (surtout ?), on écoute de la musique...
Beaucoup d'entre vous ont peut-être déja entendu "Golden Brown", des Stranglers. C'est pour ça que je ne la met pas.
Something Better Change.
Les 13 premieres secondes sont celles de l'introduction la plus jouissive et la plus classique. "Monté chromatique" ? J'en sais foutre rien, et je m'en fous ! C'est booooooon...
Les couplets sont sympathiques zé entrainant, mais c'est par les refrains que la chanson se hisse au Panthéon. A 00:35, donc. La boucle de clavier derriere est géniale : du grand art. Et la voix se cale sur un rythme qui tape certains contre-temps, les bons, et qui font des refrains des perles de la musique. A apprecier aussi : les 50 centièmes de secondes de "silence" au moment du "but yoooooouu". Autre chose encore : le pont de clavier à 0:40, ainsi que son homologue dans le second refrain.
1:22... Petite folie vocale, miam...
Et puis, le solo... Proprement indispensable à l'époque... Sympa, mais pas jouissif.
En tout cas pas autant que la reprise de l'introduction, en plus long. Et ensuite, je crois que quelque chose doit changer, changer, changer. Puis le rythme final, juste apres le dernier assaut des "change"s. Accords clavier-guitare, et break de batterie (sliurp, c'est bon), enorme.
C'est grand, c'est vieux, c'est bon...

Bonnes vacances !!

-> Les paroles

Hadrien

vendredi, juillet 07, 2006

Pachelbel




Et voilà, c'est les vacances, c'est le gros bordel, on post quand on veut quand on est là, et on ne post pas quand on est pas là. Alors, pour ceux qui restent : deux chansons pour le prix d'une, qui sont à priori d'acabit très différent : du psyché, et de la musique classique.

Johann Pachelbel n'est "connu" que grâce à l'une seule de ses oeuvres : Canon a tre. Il est d'ordinaire joué par un quatuor à corde je crois, mais Bach, qui était le fils d'un grand ami de Pachelbel, l'a retranscrit pour piano solo. Un canon (un thème repris en décalé par différentes voix) donc, d'une beauté à toute épreuve : vous pourrez dire que vous n'aimez pas, mais en aucun cas que ce n'est pas joli. C'est de la pop du XIIXe ^^...
Et c'est vrai que ce morceau, de par sa construction, peut se retrouver dans nombre de composition de nos jours... Un précurseur, donc.
D'abord les premières notes, sur chaque temps. Puis de temps en temps, une petite croche. Puis systématiquement. Puis des contretemps, et des doubles croches. Tout se complexifie, mais avec toujours la même main gauche. Mais elle aussi fini par devenir intense. Tout s'intensifie, se mélange, les accords sont rapides, les arpèges de toute bôôôôté... Les triolets déchirent leur race...
A 3:09, on peut entendre une régularité forte dans le rythme, qui pourtant ne jure ni avec ce qui vient avant, ni avec ce qui va après (3:37). C'est la reprise du thème, où se mélange la première et la deuxième partie. Et tout ce calme... la montée en puissance se fatigue. Et reprise du thème principal... pour finir en beauté......................
Snif...

Alors maintenant, les différentes informations d'usages :
-> Les paroles
(nan je déconne, c'est la partition)

-> et des infos
(pour briller en soirée :D)

BONNE VACANCES !!!!

Le site rouvre ses portes le 21 Juillet pour une chanson, puis fermeture d'un autre mois, réouverture le 22 Août. En attendant, n'hésitez pas poser vos commentaires, nous serons toujours "là"...

Hadrien

Tomorrow Never Knows! Psyché...

Ca faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé des Beatles :P

Mais a priori c'est des Beatles que vous ne connaissez pas beaucoup. Il s'agit de Tomorrow Never Knows qui est à la fin de l'album Revolver (1966 : celui précédant Sgt. Pepper). C'est une oeuvre complètement Lennonienne, qui est à mon sens l'ancêtre du Revolution n° 9 que j'aurais peut-être un jour le masochisme de vous mettre ^^. Ne vous y trompez pas, c'est de la musique psychédélique, c'est-à-dire, écrite sous l'emprise du LSD (ici pour ceux que ça intéresserait). Les seuls instruments sont une batterie, une basse et une voix, le reste, c'est des boucles.

Le début c'est une note, un instrument indien, puis la batterie rentre, sans prévenir, elle ne bougera pas : "poum tchak poum pada". C'est une caisse claire sans timbre. La basse fait juste une note aussi, un Do, qu'elle tiendra jusqu'au bout aussi. On entend des bruits bizarres à gauche. Je tiens à avertir que ce morceau est beaucoup plus intéressant à écouter avec un casque. La on entend le début de la chanson "turn off your mind, relax and float down stream", john a enregistré deux fois, deux pistes différentes pour la gauche et la droite. On entend différents bruits étranges, difficile de se représenter d'où ils sortent, puis arrive le pont du milieu qui commence par une boucle de violon a l'envers je pense, suis une deuxième. A droite on entend quoi? C’est de la guitare à L'ENVERS des petites phrases très courtes incompréhensibles, dignes d'un Syd Barett la tête à l'envers. Puis la voix revient : "love is all and love is everyone, it is knowing" ne cherchez pas à comprendre, c'est une révélation lysergique. De même vous aurez du mal à écouter la couleur de vos rêves sans prendre d'acide. Il y a un tambourin à droite. La voix meurt. La batterie s'arrête d'un coup "non, je n'ai plus envie de jouer". Du piano? Fin de la note indoue. C’est fini. Il faudra attendre le prochain album pour comprendre ce qui a été dit. Personnellement, je peux très facilement écouter cette chanson en boucle. Mais je comprends tout à fait qu'on aime pas le psychédélisme, c'est comme le Jazz, il faut être mûr musicalement ^^ (je la ressortirai souvent celle-là, tiens) non je plaisante.
Bonne écoute, si vous voulez avoir accès à la sagesse du lendemain voici les paroles

si vous voulez en savoir plus (en anglais)

Floby

samedi, juillet 01, 2006

Fugu



Prononcez comme vous voulez, moi je le prononce à la française, ça donne un coté plus simpliste et carré, à l'image de sa musique. Mais aussi, et surtout, ça me fait beaucoup penser aux Sugus, les bonbons suisses. Et cette musique : c'est du sucre... Du lait concentré sucré... Bref : un truc génial et hyper agréable, mais qui PEUT écœurer... Mais c'est pas obligé.
Départ, clavier... Tranquillou, trois petits accords tout à fait jouissif, tant sur la sonorité du synthé, que sur les accords en eux-mêmes... Et puis.... le levé de batterie :D !! La sonorité de la caisse claire est typique de la pop, c'est a dire que ça caresse les oreilles, et c'est très agréable... Sa voix, pareil, est "arrangée" en sortie, pour obtenir une voix "chaude"... Toute la chanson est un vent de fraîcheur, une plage, un soleil, de l'eau azurée : c'est parfait. D'où la limite de la pop, du sucre : on peut facilement en avoir marre, et c'est pas très dur de séduire avec. C'est cette facilité là qui m'énerve un tant soit peu dans la pop. Mais c'est comme le sucre, on ne peut vivre sans pour autant. Pour tirer quelque chose de plus philosophique de tout ça, disons que de la simplicité ne naît pas la beauté. Et ne cherchez pas à m'énumérer la liste des cas où cette phrase risque de ne pas pouvoir s'appliquer (qui est très longue ^^), je l'ai déjà faite.
Vous aurez certainement remarqué un changement dans la ligne éditoriale : Floby est en vacances, j'ai le blog pour moi, je me permet de gamberger un peu et de poster avec parcimonie...

En Bonusque, je vous en avais parlé, David Bowie reprend "Dans le port D'Amsterdam", de Big B. A consommer, contrairement à Fugu, sans modération...

Hadrien


-> In The Port Of Amsterdam


Pas trouvé les paroles de Blackwall...