vendredi, janvier 09, 2009

Iron Butterfly





Mouaha. Ce morceau est un des plus grand classique du rock psyché. Du genre immanquable. Du genre, si vos parents vous ont pas fait écouter ça quand vous étiez jeunes (oui, je m'excuse auprès des personnes plus âgées qui tomberont sur cet article, mais je m'adresse de façon involontaire aux personnes de mon âge (la vingtaine)), et bien c'est une erreur. Parce que dans le genre claque sonique, j'ai un peu pris lourd, ce jour-là. Je m'en rappelle encore. Je téléchargeais encore sur Kazaa première version, j'étais donc en 3e. J'étais devant l'ordinateur familial, et mon père me conseil d'écouter cette chanson au nom à coucher dehors, dont je ne comprendrais le sens que plus tard : In-a-gadda-da-vida (In the garden of Eden, mais dis par le guitariste complètement saoul, ou stone), des Iron Butterfly.

Attention. Il vous faut 17 minutes de temps libre avant d'appuyer sur play. 17 formidables minutes. Mais vraiment. Je voudrais que vous lâchiez votre souris, et que vous ne fassiez qu'écouter.
Je conçois complètement qu'on peut ne pas accrocher, c'est du psyché, donc c'est pas pour toutes les oreilles. Mais quand même, pour celui-là, c'est du tout ou rien. Soit vous rentrez, soit vous sortez. Mais ça n'aura aucun intérêt de rester sur le perron.
C'est donc ce qu'on appelle un riff qui attaque, et qui rentre dans la tête, comme rarement. Et la basse aussi y participe.
Je ne peux pas faire de minutage pour un morceau comme ça, c'est impossible, alors, je vais juste parler...
Mais que dire, dans ce cas...
Que la prise de son est à chier ? Oui, bah oui.
Que le solo de batterie est incroyable ? Oui, bah oui.
Que la batterie bouge pendant le solo, et que c'est trop stylé ? Oui, bah oui.
Que le solo d'orgue est phénoménal ? Oui, bah oui...
Que ce morceau a une ambiance palpable ? Oui, bah oui..
Que la basse fait tout ? Nan, peut-être pas quand même !



Il existe une version single beaucoup plus courte, mais elle n'a pas la vigueur litanique de la version longue. En tout cas, je ne sais pas si vous accrocherez, mais j'aurais essayé...

Et pour le plaisir, un grand moment d'une grande série :

Rod Stewart







Mais comment vous dire que je n'ai aucune excuse pour cette absence injustifiée.. Je ne vous ferais même pas l'affront de plaider les "raisons personnelles", vu que tout va bien... Donc, c'est avec émotion que toute la rédaction de DTP (moi) vous souhaite, non pas une très bonne année, parce que ça sert à rien, mais un très bon jour. Et vous n'aurez qu'a revenir tous les jours, et ce sera toujours vrai, tous les jours de l'année :).

Sinon, pour parler un peu musique, aujourd'hui, deux morceaux d'un monstre sacré du rock FM. Mais, and it's a nice butt : classé dans mon top 100 des chansons dont tout le monde meumeume le refrain, mais dont personne ne pourrait citer l'auteur. Et l'autre, juste une perle d'un de ses premiers alboums. Donc une pour le fun, et l'autre pour l'écoute :). Et en bonus, on pourra même y voir une critique de ce que peut faire l'appât du gain, mais c'est vraiment si vous y tenez :).

Gasoline Alley...
Je voudrais simplement expliquer la structure sonore de cette chanson. On a, tout d'abord, une guitare rythmique au "centre". Ensuite, à "gauche" et à "droite", on a deux guitares "solos". La voix est au centre aussi. Plus tard dans la chanson, on notera, à "droite", l'arrivée d'une guitare accoustique.
C'est d'une simplicité, et c'est pourtant si touchant.. Je trouve cette chanson brillante par son charisme : Elle attire, mais on ne sait pas très bien pourquoi. On pourrait se dire que c'est à cause de la voix, plus que rocailleuse, calleuse, mise en exergue par les prises de sons très pures de tous les instruments. Peut-être sont-ce toutes les magiques fioritures que l'on peut entendre si l'on tend bien l'oreille tout au long de la chanson, comme à 1:30, quand la guitare à gauche se met à japper ^^. On pourrait aussi se dire que l'on retrouve les prémisces du rock FM parce que la guitare ne fait que suivre la voix (chose qui m'a toujours un tantinet chiffoné), et que comme ce ne sont que les prémisces, on peut écouter ça.

On pourrait arrêter de chercher des raisons aussi, et se dire que la musique, ça ne se dissèque pas, ça ne s'explique pas... Ce n'est pas ce que je cherche à faire. Ce que je cherche, c'est que mes amis, et à fortiori les gens en général, se penchent un peu plus sur la musique, prennent le temps. On ne prend plus le temps d'écouter la musique.

Les jeunes d'aujourd'hui amassent des quantitées pharaoniques de musique sur leur disque dur, mais ne prennent pas le temps de les écouter, et c'est là où le bas blesse : si nos jeunes écoutaient au lieu d'entendre, s'ils n'étaient pas aussi paresseux... Pourquoi le FM de rock FM est-il tellement réducteur ? Parce que qui écoute la radio... ? Personne. On l'entend. Mais on ne se concentre jamais assez. Jamais. Mais il y a tellement de chose à dire sur un morceau.
Je pourrais faire l'inverse de ce que je fais. Faire un blog des chansons que je déteste. Et pour jouer fair-play, c'est ce que je devrais faire. Seulement, je n'en ai ni le temps, ni l'envie; alors à quoi bon.

Attention, le texte ci-dessus n'est que la divagation d'un homme fatigué, et non pas un quelcquonque épitaphe ou message d'adieu. Ce blog reste ouvert (un tant soit peu) jusqu'à preuve du contraire.
Sur ce... Bonne journée :).

H.