dimanche, juin 29, 2008

Lou Reed Plays Berlin


Il est difficile de décrire le sentiment que je ressens à cet instant. Nous sommes dimanche, et hier, Samedi 28 Juin 2008, j'ai vu Lou Reed en concert. Le genre de trucs que je raconterai à mes petits enfants. C'est vrai, ce sera magnifique de pouvoir dire : "Tu sais, mon petit, quand j'avais ton âge, j'ai vu Dieu en concert. Et il a joué "Berlin""
"C'est vraiiii, Papy ?"
"Oui. Et c'était à chier".



C'est dingue de me dire que ce concert ne m'a pas plu. Pourtant, vu que ça m'a couté un rein, je me suis dit en rentrant dans la salle, que, de toute façon, je ne pourrai pas ne pas aimer, j'arriverai bien à convaincre mon cerveau que c'est de la bombe. Même pas. C'était vraiment pas terrible. Et c'est un euphémisme.

Imaginez un gros blanc avec un bonnet vert et des lunettes, qui sourit tout le temps comme un débile, et qui se masturbe musicalement à longueur de morceaux. Vous avez le guitariste. Et même quand on respecte profondément quelqu'un, c'est difficile de ne pas le haïr quand il vous salope des morceaux avec des solos assourdissants de 3 minutes pour une chanson de 2. D'autant que "Berlin" est censé être un album lourd de sens, de profondeur. Et qu'un des prétendus "killer de Detroit City" a fait des 5 premiers morceaux des prétextes pour se branler. Je ne comprends pas comment UN mec qui est réellement considéré comme un DEMI-dieu depuis plus d'un QUART de siècle peut se comporter comme le HUITIÈME d'une sous-merde.

Imaginez maintenant un grand noir avec des cheveux blonds, qui tape comme un bourrin pendant 1H30, sans aucune forme de nuance. Vous avez le batteur. Et je ne mâche pas mes mots. Quand on ne joue qu'un seul album en concert, l'initiative est louable, et même conseillée, pour "Berlin", mais il faut savoir se donner des prérogatives. Comme par exemple, quand on a pris un batteur de Jazz pour l'enregistrement, on évite de prendre un batteur Pop-Rock limite Hard qui en plus ne sait pas jouer. Au pire, on fait gaffe en régie à pas le mettre trop fort, quoi... Et enfin, on prend une BONNE caisse claire, par pitié...
Donc voilà 2 des très très mauvais point, qui m'ont pourri la première moitié de mon concert. J'étais venu pour voir Berlin, il m'ont servi du Rock'n Roll Animal...
Ensuite, quand cet enfoiré de guitariste de Steve Hunter de merde a lâché l'électrique pour passer à l'acoustique, ça allait beaucoup mieux. Le concert a gagné en émotion, on entendais mieux tout : Les choeurs (Chorale d'enfants de Londres), les cordes, les cuivres, la basse, et bien sur, la voix torturée et juste inimitable de Lou.

Donc, pour les 5 derniers morceaux, j'étais un peu plus satisfait. Mais tellement outré que le public ai pu bien réagir à ce massacre en règle d'un des plus grand monument du rock que je suis resté sur ma première impression. J'ai quand même applaudi (pour les 5 derniers). En même temps, quand on est submergé par tant d'émotions, c'est difficile d'ensuite prétendre : "Nan, ça m'a rien fait, je vais pas applaudir pour leur montrer."

Pour les non-aficionados, je vais vous raconter un peu "Berlin". C'est un opéra-rock.
Et c'est donc l'histoire d'un couple de junkie qui passe par la vie, les naissances, et enfin la mort. Surtout pour elle.
Donc c'est une histoire pleine de douleurs, de souffrances, et c'est pour ça que j'ai ni aimé le concert, ni son public acquis d'avance. Le concert ne retranscrivait pas toute la puissance émotionnelle de l'album, un des seuls au monde qui arrive à me faire changer d'humeur, et le public avait l'air de s'en foutre.
Donc, comme il est impensable pour moi de vous mettre une chanson de "Berlin", je vais quand même vous mettre quelque chose de Lou Reed. Mais sans description aujourd'hui, parce que ça ferait vraiment trop pour vous à lire.
J'ai trouvé ce que j'allais vous mettre. Du classique, du lourd, de l'efficace.

En espérant que Air ne me déçoive pas trop à la rentrée... D'ailleurs, si des gens veulent venir avec moi, c'est avec grand plaisir. Salle Pleyel, Samedi 11 Octobre, 45€. Par contre, grouillez-vous, je crois que ça va très vite.

Lou Reed Plays Berlin @ La Salle Pleyel, le 28/06/08


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mercredi, juin 25, 2008

Todd Rundgren. En fait, Foals.


Je suis complètement désolé, mais j'ai eu une panne de disque dur, alors je n'ai pas pu mettre la chanson que je voulais. J'ai du me rabattre sur mon disque dur interne, qui n'est pas très fourni. Mais j'ai quand même réussi à vous dégotter un petit truc sympa.
C'est sur la B.O. du film des Daft Punk, Electroma, avec pas eux dedans. C'est même une des chansons les plus importantes. Parce que c'est la chanson d'ouverture.

Bon, en fait, nan, je viens de m'apercevoir que ma version est coupé à la hâche, donc je vais pas la mettre. Les joies du téléchargement vous prive de "International Feel", de Todd Rundgren.

Fouillons donc encore un poil.
Ah tiens, Foals, ça faisait longtemps.

Ils sont fans de percus dans ce groupe, ça fait plaisir. Je vais vous faire écouter la chanson qui m'a le plus plu la première fois. C'est toujours vrai, mais je l'ai pas écouté beaucoup encore (l'alboum).

Bah voilà, c'est l'histoire d'une grosse percu, qui passe en lo-fi de temps en temps. Et qui est en permanence saturé. Elle a des copines, ce sont des nappes de guitares échoïsées à plus savoir qu'en foutre.
La voix arrive ensuite; j'aime la façon dont les instruments et les voix tournent autour de la batterie, seul point fixe et linéaire dans le monde de Red Sock Pugie.
1 minute.

Viennent ensuite, des nappes de synthé et enfin un rythme coérent à la gratte. Le batteur entame alors un rythme très galopant sur l'arceau de sa caisse claire. Et qui dit rythme galopant, dit rythme qui arrive au galop ! Et PAN ! C'est parti ! La batterie devient un peu plus house, très binaire (qui a dit facile !?).
Ensuite, on revient au rythme d'intro. Et c'est reparti pour un tour !

J'adore le clavier. Ecoutez bien, sur la partie house, de votre enceinte droite ou de votre écouteur droit, sort le synthé. Il suit les même notes que la voix et la guitare à gauche et est donc très facile à repèrer. Et la meilleure partie, c'est après la première phrase musicale (1:34). Quand la voix alterne deux notes à chaque croche, et bien le clavier en fait autant, et c'est vraiment magique.
Surtout que, il faut se l'avouer, c'est un peu easy-listening, mais c'est vachement prenant, et ça donne super envie de tendre les bras, et de tourner en regardant le ciel pour tenter vainement de s'envoler du tristoune plancher des tristounes vaches.

Hadrien


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mercredi, juin 18, 2008

Queen, encore et toujours. Who Needs You


Salut les aminches, je n'ai pas écrit beaucoup d'articles ces temps-ci pour cause de pas de temps et de pas d'inspiration aussi. Mais là j'ai une chanson dans la tête qu'il faut vraiment que je vous donne.

Vous connaissez la passion d'Hadrien pour les chansons phares de groupes méconnus (ne pensez pas que c'est faux avant de lire la suite) ; et bien moi c'est le contraire ! J'adore les morceaux méconnus d'artistes Légendaires. Comme... euh... Queen ! Pourquoi pas ?

Le morceau que je vous propose figure sur l'album News of the World, qui est sûrement un des albums les plus mal produits de tous les temps, mais sur cette chanson ça va. Il est écrit par le bassiste du groupe, je vous laisse chercher le nom. Le fait est qu'il a écrit mes chansons préférées de Queen.

Ce que j'aime dans ce morceau c'est le fait qu'on ne sache jamais ce que c'est vraiment comme style de musique : ça sonne un peu hispanisant mais la voix de Freddie pas du tout, ça pourrait sonner presque comme certains arrangement de R'n'B actuels, mais c'est rien de tout ça. Ce qui est sûr c'est que c'est léger tout doux. C'est d'ailleurs marrant vu que du côté des paroles, ça reste un mec qui dit à sa copine qu'il ne la supporte plus.
J'adore ce pont "Oh I Believed you" etc. , je vous jure c'est jouissif à chanter. Surtout "And it leaves you bleeding lying flat on your face" (1:10) et la suite. et les choeurs trop kitsch "Where is the helping hand ?" Don't know bro'.
Puis solo, mais gosh! j'adore ce pont, et il revient en plus, c'est un pont comme je les aime. Trop stylé aussi, parler au milieu d'une phrase chantée comme sur "so sophisticated" (2:30), je veux faire pareil quand je serai grand.

c'est une chanson qui donne envie d'être en vacances au soleil (et de larguer sa femme si le temps s'y prête hein ^^ ça c'est votre problème). En tout cas c'est une chanson à écouter, comme le reste de Queen, quand on a besoin de se remonter le moral, because of sa naïveté rafraichissante.

Hope You'll enjoy it. Et goodbye tout le monde.

Floby, Franglais.

P.S. : Le bassiste de Queen, c'est John Deacon ( ' sont forts ces John !)


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dimanche, juin 15, 2008

Avishai Cohen Trio


Ce qu'il y a de bien en travaillant dans un magasin de Hi-fi, c'est que certains clients arrivent avec leurs CDs, et nous font découvrir à nous autres vendeurs des choses inconnues. Bon c'est rare, mais ça arrive. Et notamment Avishai Cohen Trio. Je vais donc vous faire écouter le morceau par lequel j'ai découvert ces virtuoses.
D'abord, le titre : The Ever Evolving Etude. C'est beau, hein ? Mais qu'est-ce qu'une étude, me direz-vous. Et bien c'est un morceau qui a été écrit selon une spécificitée, et dont l'objectif est de faire travailler l'élève sur ce point en particulier.
Comme la première fois où j'ai écouté ce morceau est assez fraiche (ce qui n'est pas le cas de 90% des morceaux sur le blog), je vais faire comme si c'était la première fois que j'écoutais cette étude pour trio.
L'intro, mouais... Ca m'a pas convaincu. Si, un passage pas trop mal, qui aurait du m'annoncer la suite : Vers la quatorzième seconde, on entend un plan au piano, que je trouve vraiment stylé. C'est très bretonnisant, je trouve. J'ai pas trouvé tout de suite à quoi ça me faisait penser, mais comme ce plan d'accord revient assez souvent, j'ai pu ensuite me dire, mais ouai, je kiffe, il bretonnise !
Ensuite, roulement de cymbale, et roulement de grosse caisse....... Fin de l'intro, signalé par un petit truc de cuivre, je dirais trompette.

Ensuite, j'ai failli éclater de rire au magasin. Mimant d'un doigt appuyant sur des touches le pianiste, je faisais des grands signes au véritable vendeur pour le déconcentrer... Quand on est con...
Et ensuite, j'ai moins rigolé à la 54e seconde, quand je me suis assis et je me suis dit : ok, il y a du potentiel, je m'assoie. Ces petits trucs de rythme sont pas facile à choper, mais quand c'est fait, c'est mortel. Je vous raconte pas ma gueule arrivé à 1:07. Là, c'était gagné, peu importe ce qu'ils allaient faire après, ça allait être mortel. Et bah Twingo.
La contrebasse a un son mortel, au niveau de l'enregistrement, c'est énorme.
Et sinon, ensuite, ça se recalme. Mais on me la fait pas à moi. L'album entre les mains, je me dis : "6:15, ça va partir et ça va être mortel".
3 secondes après cette pensée, la contrebasse s'arrête. J'attends, palpitant, me demandant combien de temps il va mettre à partiiiiiiiiiiirrrrr youhouc'estfaitc'estmégatopsuper !!!!
Ce que je kiffe, dans cette première partie, c'est le ping-pong entre les aigus et les graves du piano. Les notes rapides sont là pour renforcer cette impression. Et toujours ce petit côté breton finisterois qui revient à chaque fin de grille, c'est à dire à chaque fois qu'il fait un accord.
Et ensuite, vient la seconde partie, avec les accords tenus, la batterie mortelle. Juste énorme.

Ensuite vient la partie un peu répétitive. Mais tellement stylé en même temps. C'est un peu le mec accord à la main droite pendant 30 secondes. Et encore, après il revient ! Heureusement qu'au milieu il y a le retour de la 2e partie, qui est décidément l'un des plus stylé, avec cette batterie.... Hmmmm, mamma mia...

Mais cette partie répétitive n'en a pas fini. Elle revient encore une fois, juste après le solo de piano Tango-isant (3:31) . Mortelles, les influences. Et elle revient en tant que tapis sonore pour le solo de basse (3:41). Même la batterie se calme un peu. Et ce solo de basse....... Pouaaaa. Et pour les gourmands comme moi, il y en a encore après !!

Sinon, quand revient le "riff" principal (4:17), le plan au piano qui structurent un peu la chose, écoutez bien, il finit par deux accords la première fois. La 2nd fois, il finit par 3 accords... L'effet est bœuf...
La 3e fois, normalement, et la dernière fois, ou Môssieur change la tonalité de son morceau pour passer un demi-ton en dessous.

Le moment où la batterie part en couille, c'est le moment où j'ai compris...

Quand on écoute ce morceau attentivement, on peut vraiment dissocier les instruments, et considérer tous les musiciens comme des personnes à part entière, qui "évolue", comme l'indique le titre. Chaque instrumentiste attends que ses camarades évoluent avant de pouvoir le faire. C'est une communion entre les artistes.

De fait, je culpabilise un tantinet de dire "la batterie", ou "le piano". Je m'aperçois que ça donne un côté un peu impersonnel à mes descriptions. Parce que dans ma tête, je sais très bien de qui je parle. Alors s'il vous plait, Mesdames et Messieurs, veuillez applaudir dans votre tête Mark Guiliana à la batterie, Shai Maestro au piano et Avishai Cohen à la basse. Je vais me faire tout petit sur la fin. Je n'ai plus qu'a vous dire que la fin est du free drum jazz. Elle part en binaire tout con, alors que ses potes continuent sur leur lancée. C'est un peu le solo de la batterie, sauf que c'est pas dans les cases. C'est ce qui fait la force du free jazz. Ensuite, tout se calme, progressivement, tout en nuance, accord parfait entre ces dieux, et ensuite, pouf claq, c'est fini.

Sur ce, depuis mon petit lit, je salue ces grands bonshommes d'un salut amical mais respectueux, et les remercie pour cette petite heure passée en leur compagnie. J'espère aussi que la mienne ne vous a pas trop déplu, et vous souhaite une bonne nuit, une bonne semaine, et à la semaine prochaine!

Hadrien.

dimanche, juin 08, 2008

Love


Pour finir ce petit week-end 60's, je vous ai sorti un pur produit de ces années là. By the way, désolé pour le retard, c'est que les vacances, ça fait un peu perdre le nord, et notamment la notion du temps. Bref, désolé, et on s'y met.

C'est partiiiii ! On sent déjà que ça pulse, hein ? C'est punchy, et très pauvre au niveau des accords, on en entend d'ailleurs que deux. Mais bien heureusement, ça se diversifie un peu par la suite :).
Stéréo à mort, mais pourtant d'une incroyable modernité à tous les niveaux. Les arrangements sont travaillés à la perfection, et les mélodies tourmentées à souhait : bienvenue dans l'univers psyché. Le mixage est très travaillé, on sent tout le travail derrière la batterie, les cuivres, etc.
J'adore la 2eme partie des couplets, c'est à dire de 00:15 à 00:23 pour la première fois où ça arrive. Avec les nappes très discrètes de trompettes mais on ne peut plus indispensables. Et puis j'adore la mélodie de la voix sur cette partie, ainsi que le rythme qu'entame la batterie, légerement different de ce qu'elle fait aux autres endroits. Et la 3e partie est aussi chanmé, avec toujours la double pêche de cuivre et la batterie qui s'emballe. Je trouve ça mortel.
Et en plus, ce sont ces doubles pêches qui permettent de lancer le solo. Ni vu ni connu, on double le nombre de mesure, le chanteur en rajoute un peu, et c'est parti ! Il ne chante plus, c'est la guitare qui s'en charge. Ce qu'il y a d'étonnant et de détonnant (calembour) avec Love, ce sont les solos. D'une manière ou d'une autre, on sait pas pourquoi, mais ça sonne toujours un peu un son...comment dire... espagnol. Hispanisant, voilà. C'est assez chelou, mais moi qui kiffe les paradoxes, ça déchire.
Le solo se passe, tranquille... Avant son point d'orgue. LE truc. ZE truc. Une magnifique note de 7 secondes, qui a le bon gout de ne pas partir sur le temps, ni de s'y arrêter. C'est un grand moment de la chanson, ces 5,25 mesures de solo d'unicité de la trompette et de la voix, qui amène un solo un peu plus complexe, mais tout aussi chantant, où la trompette et la voix se chantent l'une l'autre.

D'ailleurs, écoutez bien ces trompettes. Rien de bizarre ? Elles sont plusieurs. Alors que lui est seul, avec sa voix. Je trouve que l'effet que ça donne est un sentiment de solitude. On s'associe, et c'est normal, plus façilement avec le chanteur qu'avec les trompettes. Car même si ce sont des musicos qui en jouent, il est bien normal qu'elles restent abstraites lorsqu'on se figure la musique.
Je voudrais que vous fermiez les yeux, et que vous vous figuriez la musique. Comment voyez-vous le chant, comment voyez-vous les trompettes. Elles sont goguenardes : en position de force parce qu'elles sont plusieurs, et que lui, nan. On le sent un peu apeuré. Elle sont térrifiantes, ces trompettes. Elles qui ont un timbre déjà plutôt chaud à l'origine se retrouve carrément moite à cause des accords lancinants et du mixage. Et elle lui court après : "Tin Tin Tin Tin Tin Tin Tin, etc."
La musique des années 60, c'est puissant. Et c'est ça qui est bon.
Sur ce, je vous laisse, à vous les studios.


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Hadrien

dimanche, juin 01, 2008

Constance Verluca


Bon. Ok, je suis à la bourre.
Grave, à la bourre, même. Mais que voulez-vous, j'ai une vie. Et puis Berry, elle est cool. Et maintenant, c'est une star. Heureusement qu'il existe quelques blogs défricheur pour sauver la scène française (je parle pas de mon blog dans le "quelques", je n'ai pas cette prétention là).

(Par contre, j'en ai plein d'autres.)

(Des prétentions.)


Bref, mon jeux de mot (inventé par Leonard de Vinci, comme chacun sait) de il y a trois mois, le "à une constanCE prêt" va trouver son explication maintenant.
Parce qu'en fait, je parlais de Constance Verluca, et c'était un hommage à sa mère, car c'était son prénom. Oula.


Bref, Constance Verluca ne se démarque pas par la qualité musicale de ses chansons. Mais par ses textes. Ce sont des putains de textes, il y a pas à tortiller. Tour à tour, dans son album, elle est une salope bourreau des coeurs, une amie langue de grosse pute, une pute, une connasse, encore une salope, une droguée, etc.

Et avec cette voix toute calme, et toute posée, moi, j'adore. Parce que j'aime les paradoxes et les trucs qui vont pas ensemble d'ordinaire.
Et cette chanson ne déroge pas à la règle, puisqu'elle nous parle de ses différentes addictions. Ses textes ont beau être assez cru, elle fait parfois mouche : "Noyer ses soucis, ça ne sert à rien, comme disent les gens qui vont bien".
Et même musicalement, c'est drôle, c'est kitsh, les airs sont touchant de mievrerie, et la flûte à bec à la fin, moi j'adore. Tellement impropable que ça en devient indispensable. Mais relou à la longue, cela dit.

Une belle perle dans la chanson française. Supportez-là, achetez son alboum.

Tchuss !


Découvrez Constance Verluca!


Hadrien