vendredi, avril 09, 2010

Herman's Hermit







Dans le genre One Shot (un artiste = une chanson), à part Patrick Hernandez, on a pas mieux. C'est du lourd, c'est du classique et j'a-dore cette chanson. Les parties sont simples et distinctes, et, fait rarissime, elles sont toutes bien. On a la partie "No Milk Today" (A), la partie "How could they know"(B), la partie "But all that's left is a place dark and lonely"(C). Mais que dis-je bien. Parfaites. Toutes les trois forment un mélange homogène, et pourtant, c'était pas gagné.
La structure de la chanson, c'est 3 fois la même chose, c'est 3 fois ABAC, un grand classique, finalement.

Partie A : No Milk Today.

La partie la plus connue, et pour cause, elle revient deux fois plus que les deux autres parties réunis. Mais avez vous déjà écouté les arrangements de violons derrière ? J'y viens, mais d'abord, écoutez bien le tout début. A la 9 secondes, on peut entendre le début d'un flanger, mais j'arrive pas à localiser où il est. J'ai écouté 20 fois d'affilé, mais impossible de localiser sur quel instrument il est, donc écoutez juste, et sachez qu'il est là.
Pour le premier ABAC, il n'y a pas de violons, juste des cloches sur le C, des choeurs descendant, et même un peu de canon sur le A.

Mais c'est à partir du deuxième que ça devient plus intéressant, puisque les violons rentrent, sur le "The company was gay", ils sont ascendants, et sur le "We turn night into day", ils descendent ! C'est ty pas génial et hyper original, ça ?!
Ensuite, ils reviennent sur le "we felt it both at once", mais ils reprennent une octave au-dessus sur le "the start of our romance" ! Et tout ça donne une impression magique de liberté et d'exotisme incroyable.

Partie B : "How Could They Know"
C'est la partie joyeuse. Pas de violons, pas de cloches. C'est la partie la plus simple, mais pas la moins bien.

Partie C : " And all that's left"
Il y a un truc que j'adore dans cette partie, c'est comment ils terminent la première partie, avec la batterie qui suit la voix. C'est trop bien.
Et aussi, dans le tout dernier, juste avant le fade-out, il change le plan de voix sur le "mean street back of town", qui est encore plus stylé que les précédents.

Donc voilà, pour tout ça, c'est une grande, grande chanson.
Allez en paix, buvez du lait, et surtout,

Gros bisous !

1 commentaire:

Benoit a dit…

La version française de "No Milk Today" des garçons bouchers vaut son pesant de cacahuètes !! ;-)