mercredi, février 03, 2010

Yes



Yes, qui tient la dragée haute au Who dans le genre nom chelou.


Tout d'abord, pardon pour le retard toussa, mais figurez-vous qu'il devient impossible de poster un morceau sur un blog, de nos jours.. Deezer a supprimer la sélection des morceaux de ses lecteurs de playlist exportable, et n'a tout simplement jamais existé chez Spotify.
Je me retrouve à balancer un vieux youtube pour ceux qui ne possèdent pas de compte Spotify.. Navré..

Bref, le prog rock, qu'est-ce que c'est, c'est un morceau où, en théorie, les thèmes évoluent un certain nombre de fois, ou ne reviennent parfois même jamais.. Il n'y a pas de couplet, pas de refrain, c'est très anarchique.. Mais c'est ce qui en fait la beauté, un thème qu'on entend au début du morceau ne reviendra pas. Et même s'il revient, il sera peut-être altéré, on ne sait pas.. C'est toute la magie..

La magie d'une intro soigneusement aménagée.. Tout d'abord, vous avez le pérron, mais entrez donc, il fait froid, où un piano passe à l'envers.. Puis le vestibule, où vous pouvez voir un guitariste faire quelques arpèges et faire mumuse avec les harmonies. Beaucoup d'air dans le son, et le piano qui revient...

Ensuite, il faut courir dans le couloir pour déboucher sur la salle à manger ! Et là on se baffre... A table, on a : Une basse juste stratosphérique, un orgue qui joue (pour la blague, il joue exactement le même riff que l'orgue de Something Better Change, des Stranglers, dont j'ai parlé dans ces colonnes) un riff, de fait, qui dépote, une guitare accoustique avec corde en métal, des doux contrepieds à la batterie, une guitare electrique qui envoie du steack, souvent supportée par la basse, et cette voix.. Tellement caractéristiques du prog rock.. Les seuls différences sont les timbres de voix des différents chanteurs.. Donc là, on a bien la voix, et les harmoniques sont travaillées, rien à dire, c'est beau.

On quitte la salle à manger pour aller dans, je sais pas, le gymnase ? Quoi ? Vous avez pas de gymnase chez vous ? Bah moi si..
3:24.. On change un peu de registre.. La batterie se mue en percussion, et c'est.. mais oui ! C'est la basse que l'on entend ! La guitare est perdu quelque part sur votre enceinte ou écouteur de gauche.. Ensuite, la guitare reprend son rôle, les voix reviennent, puis s'éteignent, et laisse la place à cette guitare, et ce clavier non identifiable (un wurli ?)..

On monte tranquillement les escaliers qui mènent à la chambre à coucher.. Et cette voix qui s'élèvent, avant de laisser la place à une seconde intro assez bordélique, qui se termine par un gigantesque solo d'orgue, suivi du solo de guitare, suivi du solo d'orgue, suivi du solo de basse + guitare, suivi du solo de basse, suivi de la reprise du thème qu'on avait dans la salle à manger : "I'll be you're roundaaaaaaabout".. Et cette voix, systematiquement doublée, voir triplée..

Thataytatatatatatatatatatat tout tout tout thatathathatthat tout tout tout
Et le tout s'achève sur un thème sorti tout droit d'une sarabande d'Haendel..

I Heart ProgRock very much..

Lien spotify : Yes – Roundabout



Allez en paix,

et gros bisous

Hadrien

1 commentaire:

djoul a dit…

ca c'est de la basse qui envoit du pate mais alors du vrai !