lundi, novembre 05, 2007

Interpol



Oyez, oyez.

Il y a tout plein de groupes pour lesquels je me demande : "Mais quand est-ce que je vais les poster sur DTP... ?". Et puis le temps passe, on oublie. Et puis un jour, ça resurgit. Boom. Un nouvel alboum, ou alors un nouvel alboum qui me fait penser à une chanson d'un ancien...
Et bah avec Interpol, c'est pas ça ^^. Ça a toujours été sympathique, mais c'était quand même une sacrée repompe... Mais là, avec Our Love To Admire, ils se sont trouvés. Sans que ce soit transcendant non plus, c'est quand même un album très agréable à écouter, et notamment ce titre :
"Pace Is The Trick"

Ça commence par un riff, tout bien, tout beau, lancinant.
Et la voix arrive, comme écorchée, mais pure en même temps. Une sorte d'alchimie entre voix rauque et voix d'ange. Ange déchu ? Muhaha, trop facile.
La mélodie de la voix est très poétique, je trouve...
Et les paroles, notamment : "smoking on the balcony" sont très... évocatrices, cinématographiquement parlant.
Ensuite, viennent se greffer quelques détails : UNE note de piano sur chaque temps, des accords de clavier longs et tenus...

Et ensuite, la chanson part dans sa phase un peu moins posée, mais tout aussi agréable... La batterie, cardiaque, accompagne en symbiose la montée, en puissance, de l'ensemble.

Part ensuite le couplet, plus classique.
Mais revient le refrain (en deux parties) vraiment somptueux (surtout la deuxième partie), c'est celle qui revient le plus souvent entre la fin du couplet et l'outro (qui dure 2 minutes).
Et ensuite, une fin en fade instrumentale, mais avec un son qui vient du fond des âges qui emporte tout avec lui.

Ça, c'est une fin en fade qui a du sens. Un peu.
Mais c'est vrai qu'avec un caisson de basses pas piqué des hannetons, ça envoie du lourd, et c'est d'autant plus beau... que ça ne donne pas l'impression d'être une fin en fade.

Hadrien, tolérable.

See ya

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