mercredi, décembre 19, 2007
Ampop, Ter et fin + Puggy
Je viens de m'apercevoir que je ne serais pas là dimanche prochain, ni celui d'après, pour raison de vacances. Cuba !
Alors, comme cadeau de Noël, vous allez avoir le droit au dernier morceau d'Ampop un peu en avance ! Et, si je suis en forme, un petit alboum en cadeau, qui disparaitra à mon retour.
Voici donc Rodent, de l'alboum Nature Is Not A Virgin.
C'est d'abord assez... étrange. Des bruits indéfinissables, des bips. Et clac, une rythmique qui part.
Et puis une basse.
Et des claviers. Et c'est parti pour 5 minutes d'électro ! Je déteste parler d'influence, ça fait du Name-Dropping à la con. Mais là, c'est quand même un putain de morceau que Thom Yorke lui-même ne renierait pas... Surtout le passage à 1:50, avec ces nappes de clavier qui apparaissent, pour rendre une texture un peu moins brutale à l'ensemble. A fortiori, de 3:06 à 3:20. A partir de là, c'est partiiiii ! On peut dire que c'est le passage charnière du morceau. Tellement poétique, puis tellement violent. Quelle magnifique métaphore de l'âme humaine :D !
Ensuite, ça ne désemplit pas, jusqu'à la fin, à 4:40, où ça s'apaise, au milieu des nappes de clavier. Que du bonheur.
Que peut-on dire alors, de ces trois incipit d'alboum. Sans pousser trop loin l'analyse, on peut voir d'abord que l'on peut reconnaître une patte Ampop. Au niveau de la sonorité. Une présence dans les graves-médiums, une chaleur très présente dans les 3 morceaux. Après, c'est la voix du chanteur qui permet de regrouper les trois morceaux. Bref, du gros, lourd, du très bon.
Moi, j'adore, j'adhère, j'adule.
Toutes proportions gardées, bien sur. Je suis un homme de classe, tout de même.
Sur ce, je vous souhaite de bonnes vacances pour ceux qui en ont. Moi je décolle tout à l'heure, à 10h !
Rien à voir, mais jusqu'à mon retour, je vous met un petit truc qui devrait faire plaisir ^^.
Puggy - Dubois Died Today.
Hadrien, Cubain.
mardi, décembre 11, 2007
Ampop, Bis
Je ne l'ai pas dit Dimanche dernier, mais je vais vous faire écouter les 3 chansons d'ouvertures des 3 albums que j'ai. On a commencé par January, qui ouvre l'alboum Made For Market.
Aujourd'hui, on va écouter "Eternal Bliss", qui ouvre l'alboum : My Delusions.
Après l'ambiant pop (Ampop, aha), on passe à la pop.
Première chose. C'est du ternaire.
1, 2, 3, 1, 2, 3, 1, 2, 3. D'ailleurs, ce n'est pas la seule, et la majorité de l'alboum est en ternaire. Et ça reste très pop quand même.
Ça commence par un court déluge de guitare saturé avec potentiels et crépitements.
Ensuite, démarre comme un seul homme la guitare, les chœurs, la batterie et la basse. Ainsi qu'un son... Étrange, genre super feutré. Ah, nan, c'est mon téléphone. Putain de casque.
Ensuite commence le premier couplet, tout en finesse, tout en rythme. Celui de la batterie n'est pas très original (taper les deux derniers temps, en ternaire, ça date de Mathusalem ^^), mais les légères variations révèlent un batteur de qualité, discret et efficace.
J'aime la deuxième partie du couplet aussi. Lorsque la voix principale se fait rejoindre, vers 0:56. C'est des voix comme je les aime. Tout en rythme, elles ne sont là que pour ça. Que pour faire du rythme, très peu de variations mélodieuse, j'adore.
Attention : Détail Chrono ^^.
Pendant la deuxième partie du couplet, il ne faut surtout pas rater le temps + contre temps du synthé jazz. Écoutez bien, à la fin de chaque phrase musicale, à droite.
Cette voix. Tout en douceur, un tout petit poil rauque. Mélancolique, mais souriante. Tout en écho.
A partir de 3:40, on entame l'outro. C'est du travail de pro. Une harpe, de l'écho à mort, la voix qui se répète.
Je vous dit, ces mecs, ils font de la très bonne came.
A la semaine prochaine, pour découvrir "Rodent" , le fabuleux morceau d'introduction de Nature Is Not A Virgin, pour clore ce chapitre Ampop, un groupe presque aussi éclectique que DTP.
dimanche, décembre 09, 2007
Ampop
Une fois n'est pas coutume.
Cette semaine verra l'apparition de trois chansons, pour vous parler d'un groupe que j'affectionne tout particulièrement, et notamment pour une de ses particularités.
Avoir sorti (Au moins) trois albums aux sonorités toute différentes : Pop, Jazz-Ambiant et Electro... Les trois sont des monuments dans leur genre respectif, et c'est du bonheur en barre.
On commence tout de suite avec le morceau d'Ambiant.
Le début à lui seul est un bijou : il faut tendre l'oreille, mais on entends des dizaines de bruits plus improbables les uns que les autres, faisant appel à toute sorte d'image, en nous. Des portes qui se ferment, des enfants qui rient. Un cheval qui trotte. Une fontaine. Un feu de cheminée.
Et surtout, ce son. Indéfinissable, lancinant, comme un leitmotiv.
Ça peut paraitre répétitif, mais ça l'est. C'est de l'ambiance. C'est toujours la même chose pendant un certain temps pour que les gens puissent s'y retrouver, même s'ils écoutent une fois toutes les 5 minutes, pendant un diner par exemple. Souvent, des beats lourds accompagnent une mélodie claire et mélodieuse, dans des registres électro ou jazz.
C'est particulier, et à part être fan de morceaux où c'est 30 fois la même chose avec des différences perceptibles uniquement si on fait encore plus qu'écouter, ça ne s'apprécie pas pleinement.
On peut se laisser bercer, bien sur. Mais sans écouter on rate le gros de la chanson, tout ce qui a été travaillé : les sons, les sonorités, les différences, les détails, etc.
Tout ce qui fait l'ensemble, mais qu'on ne perçoit pas tout de suite.
Ce son est toujours présent. Suit ensuite les "meuhmeuments" du chanteur, qui va apporter une précense, une chaleur à l'ensemble, et une certaine cohérence, finalement, car la voix aussi subit des effets, tel équalisation et flanger...
La fin est longue et belle, je trouve, tout en douceur.
Hadrien
dimanche, décembre 02, 2007
Chick Corea & Herbie Hancock
"Un joooooouuuuuur, mon priiiiiince viendraaaaaaaa"
On va opérer un petit changement dans la rédaction du blog... Suite à pas des divergences artistiques, Floby va se mettre un peu en retrait au niveau de la rédaction. Il aura bien entendu la possibilité d'écrire, quand il le souhaite, un article.
S'ensuit, après le petit mois chaotique au niveau régularité qu'a essuyé DTP, une nouvelle formule :
Un ou deux morceaux par semaine, publié systématiquement le dimanche soir. La ligne éditoriale reste là même.
Une chanson, une description avec ses tripes, les minutages désormais de rigueur, et parler le minimum des artistes, car au fond, ça n'a qu'une importance toute relative.
Mais rappelons nous tout de même que les règles sont faites pour être violées. "A condition de leur faire de beaux enfants !"
Sur ce, pour fêter les 20 000 visites uniques sur notre modeste et atypique Blog musical, je vous propose un morceau légendaire, interprété magistralement par deux monstres sacrées du Jazz.
Someday My Prince Will Come, par Herbie Hancok & Chick Corea.
Les duos m'ont toujours fait un effet boeuf. A part la voix, n'importe quel duo de trompette, piano, guitare, batterie, par des musiciens hors pairs --cela va sans dire--, suffit pour me faire... mucha !
Je trouve étonnant de voir à quel point deux artistes peuvent être en communion, dans ces cas là. Et celui-là ne déroge pas à la règle.
Cet état de fait est malheureusement une affaire de feeling. On peut le "sentir", ou pas, ça dépend des gens, des goûts. Et il existe peu de minutages à faire où cette union est concrète.
Je pourrais dire 8:21, jusqu'à 9:20... D'ailleurs, le public est d'accord avec moi :D !
La fin est du même acabit. Du grand, grand Art.
Allez, on applaudit bien fort !!!!
Et à dimanche prochain !
Hadrien
samedi, novembre 24, 2007
Alif Tree
Tout le monde à sa part de blues qui sommeille en lui-même. Mais quand elle sort en jazz avec du vocoder, ça calme.
Un restaurant, un piano, un pianiste, un verre de whisky, une seconde guerre mondiale, un nuage quouasiment opaque de fumée flotte au-dessus de l'audience.
La fumée se dissipe, on apercoit un batteur... Et un contrebassiste, aussi. Tiens, il joue la basse de "Feeling Good", entre autre.
La chose relativement inhabituelle dans ce restaurant, c'est le chanteur. On entend, et le vocoder, et sa véritable voix.
On trouve aussi un guitariste, au fond, et un saxophoniste. Tout est calme. On entend régulièrement le chanteur s'humecter les lèvres. La chanteuse, à la voix angélique fait quelques apparitions à son tour, vocodée, elle aussi. Pour la dernière intervention, à 4:34, le vocoder et la voix sont mélangés l'un sur l'autre, donnant un bon dernier phrasé, avec une note tenue, sur la fin, très classe.
Je me rattrape par rapport au dernier article : Pas de mots en trop aujourd'hui, on va à l'essentiel.
Bien à vous.
Hadrien
mardi, novembre 20, 2007
Justice
Je sais bien que tout le monde en a marre de DANCE c'est pourquoi je vous la mets pas. Béni sois-je.
J'ai acheté l'album de Justice sans savoir vraiment ce qu'il y avait dessus. Heureusement, je n'ai pas du tout été déçu. Et vous si vous n'aimez pas Waters of Nazareth, ne bloquez pas dessus, ce morceau n'est pas représentatif de l'album, en tout cas pas ce que vous en entendrez. En effet aucun des morceaux de l'album pris séparément n'est capable de caractériser l'album entier. Moi je vous le dis, ce qui caractérise Justice : c'est le quart de temps, mais ça reste entre nous ;)
Pour en venir au fait, Waters of Nazareth, s'est faite remarquer par moi quand j'ai senti mon fauteuil trembler. J'aime beaucoup la grosse caisse au début, c'est pas un grosse caisse seche comme on a l'habitude d'en entendre en électro, c'est un truc qui résonne comme un tambour de galère romaine. Ensuite le gros riff disto se compléxifie, ya une porte qui s'ouvre derrière. Puis ensuite la vraie batterie rentre. J'adore à 0:44 le "Baouuum". A 1:07, on comprend plus rien au rythme et à la mélodie, la batterie reprend ses trucs de galère romaine, on est perdu. En fait je vous le dis, c'est un morceau ou ne comprend plutôt rien jusqu'a la moitié. Puis le riff monte, gonfle, si vous écoutez en stéréo, ça arrive de tous les côtés (2 en tout). On sent que ça va nous amener vers quelque chose de super. On pourrait penser que c'est à 2:02, mais non en fait c'est un chouille plus loin, à 2:18 quand commencent les accords.
Et là, tout s'éclaircit, tout est limpide, on pige tout! Si vous écoutez, c'est le même riff incompréhensible que tout à l'heure, mais là il est compréhensible... D'ailleurs c'est tellement clair maitenant que les explications ne s'étendent pas beaucoup.
Evidemment, ça finit sur une grosse note de basse bien saturée ^^ comment finir un morceau pareil autrement?
enjoy! si j'ai à vous conseiller un autre morceau sur cet album †, je vous conseille Let There Be Light, très riche et bon lui aussi. Chose intéressante par ailleurs, tout l'album quasiment suit le même tempo :)
Floby
dimanche, novembre 18, 2007
Readymade FC
Les boites à musiques. Ces petites choses, avec un simple rouleau avec des points en relief, un peigne avec des lattes de métal de différentes tailles... Créant une musique inimitable. Un son tellement pittoresque, qu'on voit en même temps apparaître dans son champ de vision une poupée de cire, un cheval en bois, et un bon feu de cheminée. Enfin, après, chacun ses goûts.
Quand les accords de clavier partent, tout de suite, c'est un peu plus classique. La voix est équalisée et "chevrotée", exprès. A mon sens, c'est une continuité de la vision que j'ai eu, c'est à dire celle d'un vieux poste de radio qui joue, dans le coin, avec Papy qui fume sa pipe en lisant son journal.
Et puis, à O:31, ras-le-bol, c'est l'actualité qui reprend le pas sur l'authenticité, et j'adore la transition entre les deux voix.
On trouve, à la place de la basse, un clavier modulé, arpentant les octaves, errant, magnifique.
On retrouve ensuite exactement le même schéma que la première fois : voix chevrotante, clavier et boite à musique.
Puis la véritable voix qui reprend le dessus.
Ensuite, à 1:45, reprend encore une fois ma théorie : c'est un truc de vieux ^^.
La clarinette est typiquement un instrument de vieux, puisque son âge d'or se situait dans les années 30, 40, les années gangsters, mes préférées. Par association, je trouve donc que la clarinette est un instrument génial. Je comprends tout à fait que l'on aime pas le son, mais moi j'adore, je trouve que ça sent les caves de jazz, le borsalino et les cigares.
Cela étant dit, je ne suis pas sur que ce soit de la clarinette... Je trouve que ça a un son un peu trop mât pour en être, t'en penses quoi, Flo ? Quelqu'un ?
Les accords me font penser à One ^^ : la reprise de Three Dog Night et de Aimee Mann sont disponibles dans la radioblog, suffit de descendre un peu.
Le son aussi, est à peu près le même...
Ensuite, c'est ad vitam, toujours cette atmosphère de vieux, de pluie, de dimanche aprèm', mélancolie du week-end. Le bruit que l'on entend à la fin, c'est pas un feu, mais c'est le bruit que faisait les vinyles sur les "tournodics eh connasse". C'est de l'électrostatique, il parait.
Voilà, c'était un article à déguster pendant que c'est encore chaud, parce que c'est la fin du week-end. Souffrez d'une douce mélancolie, travaillez en écoutant ce morceau, je vous jure, ça fait du bien.
Cela dit, même un autre jour, on peut le lire. Mais un dimanche, c'est quand même le mieux.
Bon courage à tous.
Hadrien.
jeudi, novembre 15, 2007
Electric Light Orchestra
"dou douuuuu didididou, dou douuuuu didididou...
- Ah, tu chantonnes du Electric Light Orchestra?
- Pas du tout, c'est la musique de la pub SFR.
-Ah...
...
- Attends, qu'est-ce que t'as dit !?"
Voilà à peu près comment j'ai fait la connaissance de ce groupe qui, apparemment, est plutôt connu. Je me suis donc procuré un échantillon de leur musique. Et je dois dire, que j'ai pratiquement tout aimé, rare pour un groupe qui a sévi durant à peu près 20 ans. Chose encore plus rare, j'ai même apprecié des morceaux des années 80 ^^.
Arpès réflexion, j'ai fini par hésiter entre deux morceaux à mettre ici. j'aurais pu essayer de vous mettre un autre morceau que celui de la pub,pour montrer que je suis super fort et que je suis hyper culturé, mais je le préfère. Et après avoir écouté en entier vous vous direz que cette pub est nulle.
D'une part, j'adore les morceaux avec tous les temps accentués, comme c'est le cas dès le début ici, avec des clapements de mains en plus! Puis la voix, j'adore le son, typiquement ces années, avec un accent qui me plait beaucoup.
J'aime aussi les refrains/ponts, avec la narration répartie ^^ enfin des gens qui font des parties de phrases quoi! J'adore, si vous essayer c'est "sky... sky... blue".
Aussi, étant moi-même bassiste, j'apprécie tout particulièrement les parties de basse. Surtout en particulier celle qu'on peut entendre à 2:10, ça me fait penser à de la basse de CHYSY ou de Getting Better, enfin bref, j'aime. et aussi cet autre moment, avec la pseudo chorale et le walking basse derrière, les ténors qui chantent la deuxième voix...
Le solo, à 1:15, me fait penser à un solo de Queen, on ne sait pas bien si c'est une guitare ou un synthétiseur analogique, j'aime bien ce genre de son.
Ecoutez! A 2:22, qu'ouï-je? Mais c'est un Vocoder! Que demander de plus, rien que pour ça, le morceau vaut le coup!
A la fin, le morceau gonfle en apothéose, qui ressemble à une musique de film d'aventure puis se dégonfle comme un soufflé au fromage (miam) mais tout en douceur et délicatesse et, comble de la classe, se finit sur un accord de vocoder :D good lord.
Moi j'adore!
Floby
PS : Je viens de regarder un concert sur Youtube : encore plus la classe, les 4 coups qu'on entend à la fin du couplet, c'est le batteur qui tape sur un extincteur !
lundi, novembre 12, 2007
Puggy
Puggy, en alboum, c'est très bien.
Puggy, en concert, c'est gé-nial.
Tout simplement. Pourquoi ? Parce que non seulement ce trio sait faire des putains de mélodies, qu'on peut même pas s'en débarrasser, mais en plus ils jouent comme des Dieux tous les trois. Un simple exemple : un problème technique ? Pas de problème, une petite impro de la basse et de la batterie (Monstrueux...). Problème réparé ? On continue l'impro ! Avec cette fois-ci la guitare, un groove qui met le feu à la fosse, du talent en barre. Un regard, et HOP ! Mucha, c'est parti !
Grandiose...
Ca faisait longtemps que je m'étais pas donné comme ça à un concert... Au moins 3 jours.
Pour vous donner un aperçu, je vais vous faire écouter la chanson, qui en concert fait plus penser à un hymne.
Ce qu'il y a de proprement génial avec Puggy, ce sont les deux niveaux d'écoute. Parce qu'a entendre, c'est super frais. Mais à écouter, c'est ultra-génial !!
Harmoniquement, c'est vraiment un super pied, tout est travaillé, millimétré.
La voix, ses mélodies sont à tomber, sa voix, en elle même, est très propre, très belle.
Rythmiquement, c'est du travail d'orfèvre. Du millésimé. C'est bourré de détails, de touches, de notes fantômes, de contre-temps...
Et pour finir, c'est très riche. Ils ont beau être que trois, ils remplissent leur univers avec une telle aisance, et une telle prestance... Incroyable. Bon. J'ai utilisé une grande partie de ma virvoltante collections de superlatifs, je crois que je vais me calmer.
Place à la musique.
Ca commence tout doux. L'entrée de la batterie est sympatique, très classique.
A 22 secondes, ça se corse. Il durcit le ton, la batterie arrête les rimshots et part sur la caisse claire. La basse commence vraiment à ce moment, aussi.
Ensuite, c'est le début de l'hymne... J'ai re-mal aux oreilles rien que de l'écouter, parce que ça me rappelle il y a une heure... Pa padapa pa paaaaaaaaaaaaaaa !
J'ai perdu ma voix en hurlant cette phrase.
Pour les détails, ensuite, j'adooooore la voix grave (c'est le batteur, j'ai regardé ^^) qui commence à 1:12.
Insaaaaaaaaaaaaaaane !
Ahhhaaaaaa, c'est tellement, tellement jouissif, mes enfants.
Ensuite arrive le pont, tout doux. Avec une voix torturée, avant de repartir !!!
La batterie nous livre des concerts de cuivres, parfois, c'est très amusant ^^.
La fin est particulièrement bien.
Toujours avec cette voix saturée, on entend les coeurs, mais aussi une autre voix, qui fait du skat... You know, ces impros de voix où on fait skoubibouapapelouapapa.
Et bah en concert, c'est autre chose !! Pouaaaah, ct'ait d'la booonnne !! J'ai froid, j'ai faim, j'ai chaud, j'ai soif !!
Mais sur la version studio, sachant qu'on peut découper ce qu'il chante en 3 phrases, je trouve la seconde relativement énorme.
Et voilà, c'était un compte-rendu concert à chaud (c'est le cas de le dire, j'en suis encore tout transpirant... mhhhhh :p)
Hadrien, deux, un, deux, trois, quatre.
(Je l'ai déja faite celle-là je crois, mais je m'en fous. J'aime.)
Concert de Puggy à la Boule Noire, le lundi 12 Novembre 2007.
lundi, novembre 05, 2007
Interpol
Oyez, oyez.
Il y a tout plein de groupes pour lesquels je me demande : "Mais quand est-ce que je vais les poster sur DTP... ?". Et puis le temps passe, on oublie. Et puis un jour, ça resurgit. Boom. Un nouvel alboum, ou alors un nouvel alboum qui me fait penser à une chanson d'un ancien...
Et bah avec Interpol, c'est pas ça ^^. Ça a toujours été sympathique, mais c'était quand même une sacrée repompe... Mais là, avec Our Love To Admire, ils se sont trouvés. Sans que ce soit transcendant non plus, c'est quand même un album très agréable à écouter, et notamment ce titre :
"Pace Is The Trick"
Ça commence par un riff, tout bien, tout beau, lancinant.
Et la voix arrive, comme écorchée, mais pure en même temps. Une sorte d'alchimie entre voix rauque et voix d'ange. Ange déchu ? Muhaha, trop facile.
La mélodie de la voix est très poétique, je trouve...
Et les paroles, notamment : "smoking on the balcony" sont très... évocatrices, cinématographiquement parlant.
Ensuite, viennent se greffer quelques détails : UNE note de piano sur chaque temps, des accords de clavier longs et tenus...
Et ensuite, la chanson part dans sa phase un peu moins posée, mais tout aussi agréable... La batterie, cardiaque, accompagne en symbiose la montée, en puissance, de l'ensemble.
Part ensuite le couplet, plus classique.
Mais revient le refrain (en deux parties) vraiment somptueux (surtout la deuxième partie), c'est celle qui revient le plus souvent entre la fin du couplet et l'outro (qui dure 2 minutes).
Et ensuite, une fin en fade instrumentale, mais avec un son qui vient du fond des âges qui emporte tout avec lui.
Ça, c'est une fin en fade qui a du sens. Un peu.
Mais c'est vrai qu'avec un caisson de basses pas piqué des hannetons, ça envoie du lourd, et c'est d'autant plus beau... que ça ne donne pas l'impression d'être une fin en fade.
Hadrien, tolérable.
See ya
jeudi, novembre 01, 2007
SoKo
On Continue avec ce qu'on peut trouver sur le Net.
J'ai entendu parler de ce groupe (de deux) sur la Blogothèque (cf : rubrique liens). Ca parlait d'un groupe de français qui chantaient en Anglais avec un accent fort ^^. N'en dites pas plus ! je vais écouter. Et je dois dire que j'ai aimé.
Leur mieux je trouve, est celle que je vous ai mise, et qui n'est plus disponible sur leur Myspace, ce qui est à regretter.
j'aime ce morceau qui commence par un magnifique wahwah :D , et par les accords de Creep. et j'aime bien le son général qu'il a. par dessus tout, j'aime l'accent parce qu'il est complement français et les paroles sont écrites par des français du coup on pige tout à l'histoire, nous franchouillards.
Puis les chansons de cowboys on est habitués à les aimer à la rédac de DTP (pas vrai marcel !?).
A 1:32, vous entendez une caisse enregistreuse ^^ je me tâte encore pour affirmer que c'est celle de Money de Pink Floyd. A vous de juger...
Article court mais musique marrante, parce que c'est les vacances et que ma touche de virgule fonctionne pas bien ;)
enjoy baby, ENJOY!
Floby
mercredi, octobre 17, 2007
Strawberry Alarm Clock
Let's dive into the sixties...
Très légere avancée de la batterie, mais l'orgue récupère la main dans la seconde qui suit.
La guitare entre alors en jeu, les tallonant de très près. C'est ensuite un formidable coude à coude à coude qui se joue dans la dernière ligne droite d'introduction : Les choeurs d'un côté, les clapements de mains de l'autre, et bien sur au milieu, les deux coups de cloches, les grands favoris de cette magnifique épopée.
Les choeurs réussissent leurs entrées sur de très beaux contre-temps, on se demande ce que va bien pouvoir rétorquer la voix...
Ohlalala, la voix étouffe les choeurs avec un accent grandiose et hilarant ! On me dit dans l'oreillette que le chanteur n'a que 16 ans : Belle perf' !
Les choeurs sont dans les cordes, mais le reste suit toujours.
Balle au centre.
A part ça, il est étonnant de constater à quel point l'on peut aimer une partie ou en détester une autre...
Je n'aime pas les refrains. Enfin, si, mais ç'est incomparable par rapport à ce que je kiffe les couplets.
INCENSE, PEPPERMINTS !!!
J'aime bien la reprise du couplet après le solo : 2 ouverture de charley à 1:41 (Elles sont parfaites ^^).
La fin est zarb ^^. En deux parties, la première est classique... Et puis après ça part en sucette : Shaalllaaaallaaaaaaa...
Hadrien, démodable
dimanche, octobre 14, 2007
OK Go
Parmis tous les trucs qu'on peut choper sur internet, il est souvent difficile de faire le tri entre ce qui est vraiment bien et ce qui est anecdotique. C'est pourquoi je vous propose de découvrir, pour une fois, non pas la choré, mais la MUSIQUE du groupe Ok Go.
Ce groupe, comme beaucoup de groupe emergent actuels, s'est fait connaître sur internet, particulièrement sur ToiTuyau (oui c'est un lien dailymotion) grace au clip home-made de millions ways où on peut admirer nos 4 gars danser dans le jardin. Cette vidéo est devenu star sur le site de partage ; s'est même lancé un concours de reprise de la chorégraphie. C'est sûr ils se sont fait remarquer. Ils ont sortis d'autres titre, avec leur choré, c'est devenu leur marque de fabrique.
A force de m'interesser à ce groupe, j'ai fini par entendre la musique qui sortait de mes enceinte en même temps que la vidéo. Et j'ai trouvé ça bien...
Ces quatres là ont beau être de Chicago, ils sonnent quand même vachement britannique : écoutez cette guitare et ces pseudos-choeurs au fond. Ce que j'aime bien c'est le son bien crado qu'ils peuvent avoir, suir la voix lead en particulier. ça la rend vachement proche mais vachement artificielle, j'adore. Chose amusante, je suis quasiement persuadé que le rasé qui fait le play-back sur les clips n'est pas le chanteur ^^, en tout cas c'est pas lui qui chante en concert (mais il est bassiste ça rattrape ^^). Sinon c'est du rock tout ce qu'il y a de plus energique et jeune, du rock quoi. Je vous laisse écouter, et surtout regarder :D
Floby
mercredi, octobre 10, 2007
The Cure
Rock En Seine, c'est terminé, on va pouvoir reprendre une activité normale.
Dans notre quête insatiable de volonté de passer de la bonne musique, on finit toujours pas tomber sur des mythes...
The Cure.
Robert Smith.
L'un des plus grand groupes des années 80.
Ca m'émeut tellement que j'en perd mes alboums, que je m'emmêle les pinceaux, et oh ! Qu'est-ce que je trouve ? Le remix de Close To Me...
Ce morceau fait partie d'un club très privé, puisqu'elle existe en 2 versions nettement différentes... La version remix, et la version alboum.
Très compliqué, donc, de savoir, sans écouter, à quelle version on a à faire...
Le seul moyen est de connaitre la longueur du morceau :
3:20, c'est la version alboum (The Head On The Door)
4:20, c'est le remix (Mixed Up, 1990)...
J'ai bien envie de vous mettre les deux versions pour vous montrer à quelle point le remix est pour une fois, plus meilleur, plus poignant, plus grandiose, plus lent aussi...
Mais en fait, ça n'est qu'une envie, et je cederais pas à la tentation...
Les accords, terribles, plaqués sur un orgue sublime... Le riff de flûte est tout simplement magnifique... Même le tambourin est content.
La batterie est super groovy (c'est la principale différence), le xylophone de synthé est somptueux.
La voix, inimitable, son accent ^^, plaqué, plaqueur implaquable de mélodies imparables. Insuivable. Chanter du Cure, c'est chanter sa version : impossible de reproduire un hoquet, (1:30), ou un gémissement (1:54)...
Ensuite arrive une autre partie de la chanson, avec duo Trompette Saxo....
...
....
.....
Parfaite reprise de la voix. La Trompette et le Saxo reprennent le riff de la flûte, avant une fin en fade.
Je peux vous dire que se faire réveiller par ça tous les matins, c'est... merveilleux.
Obligé de passer une bonne journée, même en dormant 4h.
Impressionant, honnêtement ^^
Hadrien, domptable
mercredi, octobre 03, 2007
Kings Of Leon
Bonjour bonsoir. Pour mon troisième groupe concernant rock en seine, je vous parlerai d'un groupe dont je ne connaissais avant que le nom, et que j'en connais d'ailleurs toujours que le nom, mais maintenant je sais que c'est bien. J'ai nommé Kings Of Leon (Kol pour les mecs qui parlent vite).
Je dois dire que j'ai passé la majorité de mon temps pendant ce concert à mater leur guitares et à éviter de me prendre un verre de bierre ou un humain sur le visage down from the sky. Mais il fau t dire que leurs guitares étaient trop stylées, je vous le dit si un jour vous voyez un signe € sur une guitare, ne vous méprenez pas, c'est juste que c'est une Epiphone Gibson. Sinon, ce que je retiens de ce groupe, c'est le chanteur, qui semblait ne pas avoir beaucoup de voix, mais qui chantait quand même, ça avait l'air de lui faire mal, j'ai trouvé ça touchant. d'ailleurs, je me rappelle parfaitement visuellement de comment il a chanté le "eeeeiiiighteeeen" de la chanson. C'est lui aussi qui a violemment attaqué le public à coups de mediators ^^. Je vous laisse écouter à quoi ça ressemble.
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Et d'ailleurs! c'est la fin des articles sur nos jours à rock en seine. Et oui, Rock en Seine, c'était maintenant il y a plus d'un mois, et on compte désormais déjà les jours qui nous séparent du prochain.
Mais rock en Seine, c'était quand même porter les mêmes fringues pendant 3 jours, prendre le dernier train sans problèmes, voir des supers instruments, entendre de la super musique et voir de grands artistes et découvrir d'autres non moins grands, d'ailleurs. Puis c'est une bonne excuses pour se retrouver entre potes...^^
moi je suis partant pour l'année prochaine, surtout si je peux payer pas cher... mais vous? (tin tin tin)
Floby
samedi, septembre 29, 2007
Faithless - Rock En Seine
Pour clôturer mon Rock En Seine, on va aller voir du côté de Faithless... Un groupe plutôt connu, surtout pour ce morceau.
Ce morceau, c'est Insomnia, et malheureusement, comme c'est de la House, il y a pas grand chose à en dire ;) !
Nan, ce qui est regrettable avec cette chanson, c'est l'intro qui dure 2:15, quoi ^^.
Le début est bien, le tout début, avec le vent phonique, la basse qui arrive. Ca part ensuite avec le chanteur (un tout noir qui a une bonne tête). O:44, petite descente de piano, ma foi fort sympathique !
Le piano est sympa de toutes façons, il fait de petites apparations de temps en temps (il faut tendre l'oreille quand même, il est chaud à entendre).
L'apparition des violons à 1:10 est bonne.
"Take an original tack".
Mais le grand moment est proche...
"I can get no sleep sleep sleep"
Whaaaaaaaaaaaaaaaa c'est partiiiiiiii ! Rhhaa j'en ai la chair de poule tellement c'est puissant !
Ce riff est monstrueux !! Toute la beauté de la chanson réside là-dedans... Combien de boites de nuit on pu sentir leurs murs résonner au son de Insomnia ? Inquantifiable ^^
Du grand art de la house.
J'ai découvert que c'était eux qui jouait ça, mais je ne connaissais que celle-là. Au demeurant, le concert était vraiment réussi, c'était vraiment une très bonne surprise du festival ! Ils ont réussis à même une très bonne ambiance, et ça envoyait grave.
P.S. : La soeur de Dido fait parti du groupe. Le groupe est un quatuor, mais la photo est tellement stylé que j'ai pas pu résister ^^
Hadrien, tempérie
mardi, septembre 25, 2007
Cold War Kid
Hello
Pour continuer sur la lancée, Je vais vous filer un morceau entendu à Rock en Seine cet été. Alors c'est vrai rock en seine, c'était l'occasion de voir des supers groupes interpréter des supers morceaux of theirs. Mais, on y va aussi pour entendre de superbes reprises. J'ai hésité à vous mettre les reprises/medleys de Daft Punk entendus pendant le concert de Hellogoodbye (nom relativement phénoménalement stylé :) ). j'ai choisi de vous mettre une reprise faite par Cold War Kid (ceux qui remplaçaient amy winehouse) d'un morceau peu connu de John Lennon (vous me voyez venir) Well, Well, Well (oui trois fois).
Cette chanson a l'avantage d'avoir des paroles faciles à retenir ^^ donc je compte sur vous pour chanter.
Je dois dire, que je me trouvais presque par hasard devant la grande scène quand Cold War Kid sont passés (ou alors je ne me souviens pas pourquoi j'y étais) mais la musique était bien, donc pas de raison de partir. Puis j'ai entendu ces notes, un peu dissonantes à la guitare, le thème. Et là je m'ai dit "mais je connais ça". J'ai bien réfléchi 3 minutes avant de retrouver ce que c'était. En effet, de l'auteur original, je ne connaissais que la version accoustique, qui sonnait déjà très rock avec seulement une guitare folk.
Le fait est que ça devait être une bonne reprise si je ne l'ai pas tout de suite attribué à la bonne personne. J'aime beaucoup l'adaptation qu'ils en ont faite, très réussie. Enfin je vous laisse apprecier c'est du rock'n'roll comme on en fait plus de nos jours (j'vous l'dis moi).
Floby, toujours en retard (sorry :) )
jeudi, septembre 13, 2007
Puppetmastaz
Je les avais déjà entendu en concert l'année dernière, du très bon son, très drôle... Car Puppetmastaz, c'est du Rap D'Allemand... Je ne peux pas vous parler de ce qu'on a vu à Rock En Seine, vu que l'on a rien vu, à part la fin de "Puppetmad", que je vous invite à écouter aussi.
Nan, aujourd'hui, il s'agit d'écouter et d'apprécier Do The Swamp... Une chanson, où ils font mumuse avec un joli synthé... En effet, il est étonnant de voir à quel point ils reprennent le riff de départ, joué au synthé-cor de chasse, avec tout plein de sons ! On a dit, donc, d'abord, le cor de chasse, ou cor... Ensuite, on l'entend avec un son caractéristique des synthés, à savoir une énorme modulation et un écho de bâtard.
Ensuite, on entend une clarinette, qui se trouve être un de mes instruments préférés ! Elle ne reprend pas le riff de départ, mais fait un petit solo, légèrement indouisant, preuve du cosmopolitisme des Puppetmastaz...
Ensuite, le riff est suivi par un son purement synthé, genre le son des touches de téléphone (DTMF). Suivant le riff d'abord, les touches de téléphones partent ensuite en solo.
On remarquera alors la structure de ce couplet... Où chaque fin de phrase est ponctuée : Son de bouche, slide de basse, "ghwwoouuuuuu" (jouissif, 1:57) ou break de batterie.
La fin est un festival, DTMF, "Ouuh", Cor, tout est là !
La fin est à écouter sur l'alboum, bien sur, car elle va très bien avec le début de... Puppetmad ! Yeaaaaaaaah !
Sayonara
Hadrien, stitutionalisé...
The Hives
Vendredi 24 Août
Me voilà me voilà !
Oui je m'excuse de poster si tard, on est pas tous à la fac dans cette rédaction (et toc) ^^
Je vais vous transmettre en plus d'un morceau du concert de the Hives à rock en seine, quelque sensations-souvenirs de ce concert qui m'a plu (ne connaissant pas intimement cette musique)
Le concert The Hives, c'est un mec qui monte partout et qui court partout et qui slam pas parce que la sécurité veut pas et qu'il a un micro avec un fil pour faire plus vintage, c'est des gens qui se ressemblent pas qui sont habillés pareils, c'est un guitariste qui joue comme dans les années 50 (avec la choré des jambes et tout), des basses qui font vibrer l'air des poumons et donnent envie de vomir, c'est le chanteur qui dit son nom entre chaque morceau puis le nom de son groupe et qui nous appelle french people, c'est un batteur qui fait peur quand il vous regarde dans les yeux et qu'il est trop fort quand il lance ses baguettes à la fin du morceau (au bout d'un moment on comprend que ça veut dire qu'il faut applaudir), c'est beaucoup d'énergie en même temps, c'est des belles guitares et puis enfin, c'est 7 derniers morceaux ^^
enjoy!
Floby
lundi, août 27, 2007
Rock En Seine, V !
ET VOILA !
Drop That Phone, c'est reparti !
Et pour repartir, après ces vacances qui vous auront été, j'éspère, bonne et musicale, TOUTE la rédaction de DTP vous propose un dossier spécial ROCK EN SEINE !
Rock En Seine, en quelques mots, c'est du plaisir, de la joie, de la bière, des Kebabs vomitifs, des balances à chier, des surprises, et quelques déceptions...
Mais l'impression général reste quand même très bonne, même si la programmation laissait un tantinet à désirer cette année. Pas grave, ça sera mieux l'année prochaine !
Le planning de ce dossier spécial sera le suivant : Nous allons poster un article sur 6 groupes de RES. 2 par jour de festival. Here we go !
Vendredi 24 Aout
On commence avec un groupe que ni Floby, ni Moi, n'avons vu en concert, pour diverses raisons, principalement spatio-temporelles : Hey Hey My My !
Ce qui entraina une légère déception pour ma part, mais relativement minime, vu que je n'ai pas acheté l'alboum en prévision de Rock En Seine...
L'alboum est très façile d'écoute, de la jolie pop, comme on en fait peu... C'est certes, pas très original, voir un peu plagiat sur les bords (On reconnaitra, dans cette chanson, les même plans de voix que chez les Shins), mais c'est quand même très agréable ! Je trouve que ce sont les efforts sur les secondes voix qui sont les plus louables... Très travaillées sur tous les morceaux, c'est ici quand il dit "Don't Sell Me Now"... Ce qui frappe aussi, c'est la relative pureté sonique de la chanson, tout est propre et net. Rien à dire.
Vous pourrez donc allegrement me taxer de manque d'originalité chronique... Soit.
Mais imaginez que j'aurais pu mettre Arcade Fire, et ça aussi, c'est de la bassesse imaginative pire que celle dont j'ai pu faire preuve.
Anyway, I hope You'll enjoy this stuff !
To be continued
dimanche, août 19, 2007
On aura qu'à dire que c'était les vacances - White Stripes
La fin des vacances arrive malheureusement. Heureusement, on a pris soin avant de partir d'acheter des nouveux CDs pour vraiment changer le quotidien et on est revenu avec plein de nouvelles chansons dans la tête. Je n'échappe pas à cette règle et je me suis procuré en Juin Icky Thump, le dernier album des White Stripes. Moi qui avait été séduit par la douceur popeuse de ce que je connaissais d'eux avant, j'ai été choqué au début. Ce nouvel album est autrement plus Hard Rock.
Ne vous inquiétez pas, je vais mieux ^^. Je dois même dire que j'adore cet album. Si bien que je vous en mets quatre ^^ plus le lien vers le clip du single éponyme (Cliquez sur l'image au dessus là). Ce qui me plait le plus dans cet album, c'est le son vraiment particulier qui sort de la guitare de Jack, on le reconnait sur plusieurs morceaux.
You Don't Know What Love is (you do as you're told)
A mon avis, c'est le morceau qui a le plus de chance de sortir comme deuxième single, c'est le plus pop de l'album à mon sens. 3 accords, mais des bons :) je vous assure que l'air rentre très facilement dans là tête. Et trop stylé ^^ il dit "I love you"s. Au pluriel quoi !
Je dois dire qu'on entend pas le son de la guiatre "Icky Thump" dans ce morceau à part le solo final. Pas grand chose d'autre à dire sur ce morceau, c'est du easy listening, et effectivement c'est pas désagréable.
Conquest
Ce morceau n'est pas ecrit pas Jack White comme vous le dira Windows media player, mais par un certain Corky Robbins (c'est marqué dessus comme le porc salut ^^). J'aime beaucoup, la dedans pour avoir le son de la guitare Icky Thump, il y est! il est mélangé avec la trompette, et ça rend très très bien, on sait jamais quel instrument joue vraiment : trompette ou guitare?
J'aime aussi beaucoup le pont, avec la guitare basse piquée, tout discret tout espagnol enfin voila quoi. Et j'adore le Chorus, d'abord avec les trompettes, ensuite les voix. Surtout à 1:39 les voix toutes... moches? mais j'adore ^^. Puis ensuite, c'est là que les trompettes/guitare en trille entrent, et j'adore. Oui, oui, J'adore les trilles. Cet air aussi rentre très facilement dans la tête.
Rag and Bone
Certainement mon morceau préféré de cet album. Le riff de guitare et très efficace. Et surtout on entend Meg parler ^^ On la devine toute timide devant le micro, je trouve ça marrant. Ce que j'adore, c'est comment il chante sur "come on and give it to me". Sa voix part en couille, mais il s'en fout ^^. C'est surtout que j'adore quand on entend les gens parler sur les chansons, les sons de studio comme ça. Ecoutez bien à 2:14, J'adore le "wooooh" :D il est vraiment trop bien placé. J'aime aussi à la fin, on les entend se marrer, c'est vrai que ça devait être marrant à enregistrer.
Catch Hell Blues
Ce morceau, je l'adore parce qu'il y a du Bottleneck! J'ai découvert ça il y a peu, et j'adore. Après l'intro comme ça, il y a un "pré-thème" avec l'entrée de la batterie et la guitare avec les notes étouffées. Je trouve ce moment vachement dansant, on a envie de marquer tous les temps avec tout le corps.
Alors, personnellement je trouve pas la partie de voix franchement transcendante, c'est surtout l'instrumentation qu'il y a autour qui me plait. Le pont de guitare bottleneckée est génial aussi, même s'il n'y a que deux notes ^^, si ce sont les bonnes, il n'y à pas de problème :)
Voilà, Enjoy it!
Normalement on vous touchera deux trois mots à propos du Rock en Seine au parc de Saint Cloud auquel toute la rédaction du Drop That Phone participe (deux personnes en tout). A bientôt.
Floby
dimanche, juin 17, 2007
Guillemots - Made-up Lovesong #43
Bonjour les amis! Le bac c'est fini! Donc on écoute de la musique, yeah baby!
Une chanson que j'aime beaucoup, elle me transporte, c'est cliché de le dire ^^.
Cette chanson se divise en trois parties égales : le début, le milieu et la fin. Pourquoi cette chanson si divisée ne fait-elle qu'un seul morceau? Qu'y a-t-il de tellement transportant dans cette chanson? Dans un premier temps je vous parlerai des instruments, puis vous parlerai de ce qui se rattache à la voix pour arriver à l'ambiance générale qui se dégage.
Tout d'abord au début, il y a des bruits bizarres, moi j'aime bien ces ambiances de studio, je trouve que ça nous rapproche des musiciens en écoutant. Puis il y a une sorte de clavier qui a un son qui ressemble au jeu où on doit appuyer sur les couleurs, il ne fait jamais la même phrase musicale. Je crois qu'ils ont programmé une génération aléatoire de notes sur la tonalité. Il y a un reveil, une platine qui tourne mal, une batterie bizarre avec des woodblocks. La voix commence, mais j'en reparlerai. Il y a des nappes et un peu de guitare. Ecoutez à 1:04, un frisson à la batterie. Un petit vent s'est levé, mais à 1:09 c'est déjà la tempête : c'est la deuxième partie. Là, il y a plein de bruits, ça fourmille, fermez les yeux. Il y a un dragon, un piano baltringue à droite. La basse est puissante et a un son de contrebasse, elle fait vibrer l'air à l'interieur des poumons quand on écoute fort et c'est agréable. La batterie a un rythme syncopé. Les accords sont si simples, mais ils vont bien ensemble... très bien ensemble.
Toute cette harmonie instrumentale transcende la voix qui se pose dessus.
Cette voix, je l'adore. On m'a dit une fois que j'aimais les gens qui chantaient comme moi je chante... je suis très touché merci ^^. Mais cette voix! Elle est si jeune et claire, tellement vraie et proche. Ecoutez, fermez les yeux, imaginez-le en train de chanter devant son micro. Vous le voyez? Il tient son casque de retour avec ses mains, il a les yeux fermé, chante en bougeant légerement la tête et un grand sourire s'étale sur son visage, ce sourire on peut l'entendre! Mais pourquoi sourit-il? Me direz vous. C'est parce qu'il chante l'amour! il paraît que c'est un texte poétique, il dit que maintenant qu'il est amoureux, tout lui parait beau, même les pires choses. Ce que j'aime surtout ce sont ces quelques secondes à la fin du deuxième couplet où il chante très haut, avec les instruments c'est vraiment divin. La mélodie est simple, une note par temps, comprise entre le sol et le mi, jamais au delà.
C'est vraiment posé au debut, la musique est limite mélancolique, ne serait cette voix qui sourit. Les coups de cymbale sonnent comme les jets de vapeur des machines-à-voler. Ensuite ça bouge bien plus, mais ça donne pas envie de danser, juste se pencher en arrière les bras en croix en fermant les yeux. C'est fantastique comme atmosphère. Toute la chanson prépare le vol, regardez, quand vous arrivez à 1:55, fermez les yeux et pencher vous en arrière sur votre fauteuil, je vous jure que vous serez en train de voler, ne regardez surtout pas, vous tomberiez. En plus pas besoin! La chanson a déjà prévu un atterrissage à partir de 2:26. Puis ce n'est pas vraiment un atterrissage en urgence, vous mettrez alors une bonne minute à vous remettre de vos emotions. C'est comme un fade, sauf que le son ne diminue pas, c'est un fade instrumental, ça ralenti, des sons remplacent des autres qui étaient trop violents, on entend du piano et du bandonéon. C'est la nuit étoilée, vous savez, celle avec un seul nuage qui joue avec la lumière de la lune. Voyagez bientôt à nouveau sur nos lignes!
Cette chanson est le genre de chanson qui envoie des décibels mais sur la quelle on peut s'endormir [experimentalement prouvé]. Le son est énorme mais pas désagréable, important mais pas dérangeant, puissantt mais apaisant. Moi, je serais vous je me la remettrais un coup :) C'est tellement bien! J'espère que ça vous a plu autant qu'à moi, surtout si vous la connaissez déjà, j'espère avoir pu apporter des mots sur ce qui vous plaisait là-dedans. Bonne écoute!
Et n'oubliez pas! Le 1er Juillet, le groupe Wisik joue un concert de gala et surtout de finale d'Emergenza à l'Elysée-Montmartre. En esperant y voir tous nos lecteurs chéris et leurs amis :) Merci de suivre DTP (le phone qui vous drop away), le premier music-blog en franglais!
Floby
Ps: pas mal mon plan en trois parties hein? ^^ faut que j'arrête de passer mon bac... :D
dimanche, juin 03, 2007
Malajube
Une fois n'est pas coutume, on tape dans l'actualité !
Malajube, c'est un peu tiède, le buzz était il y a plusieurs semaines, mais c'est tout froid de toutes façons : c'est Montréal (Piti coucou à nos amis canadiens, grands pourvoyeurs de musique en ce moment) !
Première partie, en binaire, de la pop bien juteuse et bien sucrée, comme une belle boule glacée au nougat, batterie très claire, très posée, la guitare pareil... J'adore aussi la dualité : cette façon qu'ils ont d'accélérer et de ralentir toutes les 5 secondes...
Nan, la particularité de Malajube, à mes yeux en tout cas, ce sont les voix...
Non pas qu'ils aient un accent à couper au couteau... Mais ce sont leurs intonations de voix : mi-chantée, mi-rien-à-branler, ou encore à bout de souffle. Et c'est aussi l'association des deux voix qui est géniale, et ça se repère très bien lorsqu'ils disent : "un ours polaire dans l'autobus", il faut choper la 2nd voix qui monte, et qui est franchement drôle :D ! Enfin.
Ça reste de la pop, il faut l'écouter pour apprécier. Écouter, et plusieurs fois !
Mais il y a une petite particularité toutefois ^^, c'est à dire que le morceau fini en ternaire, pour un coté très enlevé, très épique !
2:37, un pont très classique, avec de la grosse caisse toutes les deux mesures, puis la caisse claire sur chaque temps comme break (pas très judicieux à mon avis ^^, je l'aurai bien fait sur chaque croche, mais bon :P)...
Et ensuite ça s'envole, on pourrait tourner en rond sur une place de mairie avec la caméra qui prend une vue d'au dessus, où l'on ne verrait que les bras qui tournent en cadence, et la voix qui reprend, et blam.
Ça, c'est de la fin !! De la qui dérange, de la qui choque, qui marque ! J'AIME !
Adios, bambino, et désolé pour le retard, mais le bac et un ordi en rade, ça n'aide pas !
Hadrien, pédant
lundi, mai 21, 2007
Louis Armstrong
Mettre un morceau de Luis Armstrong sans trompette c'est comme mettre un instrumental de Muse. ^^
Je mets donc aujourd'hui une chanson que tout le monde connait mais que tout le monde a oublié : Just a Gigolò !
Bon effectivement il n'y a pas que de la trompette, il y a aussi bien sûr tout le big band.
Ca commence tout doucement, tout mignon, on se dit "I use to know it, it sounds like familiar" Si on est bilingue, naturellement. Pas de doute la dessus, Louis sourit quand il chante, ça s'entend. Un peu après une minute, il y a un petit silence, et ensuite c'est là qu'on se dit "OH YEAH I SEE WHAT IT IS NOW, CLEARLY ! I LOVE THIS SONG" hum hum.
A 1:37, c'est le Big Band qui part, c'est là que ça devient monstrueux. Je vous conseille à tous, où que vous soyiez, de vous lever et de taper dans les mains (sur le contre-temps) pour la suite. C'est pas très rapide mais ça groove. Louis chante en scat à un moment, c'est marrant, mais c'est pas encore vachement dense. A 2:08 c'est le solo de saxo, c'est amusant, il joue en groll, comme Armstrong quand il chante (c'est lui qui a inventé cet effet, sur sa voix et sa trompette). A 2:39, ça commence vraiment à être gros, c'est tout le groupe qui joue, je crois bien que c'est Louis qui joue de la trompette, avec des échanges avec le reste des musiciens, ils s'amusent bien on dirait ^^
Essayez de repeter ce qu'il dit en scat après ! A partir de 3:41 suivez-le! répétez après lui, ça vous mettra de bonne humeur.
Ca se finit dans la bonne humeur :) Smile everybody !
Floby
PS : La musique est écrite par Louis Prima (ben quoi? j'ai oublié de le dire ^^)
jeudi, mai 17, 2007
Camille
Mais Camille, c'est tellement plus et tellement mieux que ça.
C'est ce côté touchant parce que ça sonne comme à la maison, c'est rafraichissant : Par exemple, on peut entendre comme du bois craquer sur les premières notes de vibraphones. Ensuite arrive sa voix, claire comme du cristal, comme toujours. Posée, belle, envoutante, c'est Camille.
Et j'adooooooooore absolument l'astuce musicale géniale qu'elle s'est permis, à savoir de jouer chaque partie avec un seul instrument, à savoir ce vibraphone que je dirais joué au synthétiseur pour la première partie, et ensuite au piano "electro jazz", toujours au synthé, toujours parfaitement dans le cadre.
1:21, pim pam, c'est la rupture. "One two Three Four" Well done, that's cool !
Basse, accordéon et tambourin nous la jouent ambiance Guinguette-Salsa, merveilleux mélange des cultures :D !
De 1:34 à 36, je dois le dire, je suis très, très fan de sa diction, avec l'aller retour qu'elle fait sur les 2 notes. Et puis ça continue un peu... Jusqu'a ce que ça se calme...
Pour les oreilles qui aiment les détails, attention, un très bon : à 2:00, on entend un piano "Baltringue" faire UN accord... C'est ce genre de détail dont je suis fou amoureux chez Camille.
Et puis, pour finir, c'est la tourmente final, le tourbillon charismatique, avec aller-retour de la main sur le piano qui fait du vibraphone, un bordel véritablement jouissif, avec un sublime écho sur le second "Diiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiixxxx" dont je suis très fan...
Excusez nous encore pour ce passage à vide...
BONUSQUE : La version accélérée !
See You
samedi, mai 12, 2007
Clap-Yeah (CYHSY) - Deuxième !
Avec un nom trop long pour entrer dans le titre, Clap You Hands Say Yeah a sorti en Février son deuxième album. Comme vous le savez ^^ je suis plutôt fan. Je n'ai donc pas résister à la tentation de vous en mettre un bout lorsque je me suis étonné de trouver le disque dans ma chambre (je ne me rappelle pas le posséder).
Contrairement au premier sur lequel j'ai accroché dès les premières notes, j'ai dû écouter celui là au moins... deux fois! pour l'apprécier. huhu. J'ai d'ailleurs du mal à choisir ce que je vais mettre (je ne sais toujours pas en écrivant ces mots). Mais comme Underwater You and Me et Satan Said Dance Se trouve déjà sur leur Myspace, Je vais donc vous mettre Yankee Go Home ! Qui raconte, de ce que j'ai compris, un amerloque qui doit rentrer, ce que le titre laissait présager...
Déjà, c'est en ternaire, ça veut dire qu'on peut danser la valse dessus. La dedans en plus Alec ne chante pas trop faux, c'est agréable à écouter, et j'adore comment il laisse tomber la fin de ses phrases. Et puis en plus, c'est trop stylé, il dit "Salade Nicoise". Et puis ça ressemble un peu à du Wisik (mais je stoppe ici la private joke ^^). J'aime bien la phrase longue des couplets, qui finit en queue de poisson.
Voila j'ai plus trop la main pour écrire des articles... Je m'excuse d'avoir pas poster pendant si longtemps. A bientôt !
Les paroles
Floby
dimanche, avril 22, 2007
Three Dog Night / Aimee Mann
Beaucoup de reprises sont meilleures, ou plus connues que les originaux. Mais j'ai déjà parlé de ça...
Alors je vais parler d’autres choses... De la fin.
Les fins en fade sont chiantes ! Une fin, ça fait partie de la chanson, et je pense que c'est gâché que de finir en fade...
Alors autant essayer de trouver des choses. Il existe plusieurs techniques...
Ma préférée : Montée en puissance avant apothéose et orgasme musical.
Mais aussi : Descente, avec de moins en moins d'instruments, pour un stylé épuré.
Ou encore : Un simple changement de rythme pendant une mesure permet de montrer que c'est la fin.
Mais après bien sur, il existe des variantes, les choses peuvent s'empatouiller, se désolidariser, s'améliorer, se détériorer...
Et parfois, c'est un rien, un petit détail, comme dans la version d'Aimee Mann...
Je vais faire quelque chose que je n'ai jamais fais : mettre les deux pour vous permettre de comparer... Parce que l'une n'est pas mieux que l'autre, mais elles sont différentes...
Et maintenant, la rubrique I Love :
Three Dog Night
La basse, bien structurante, qui s'autorise quand même quelques petites folies.
Cette voix de Crooner splendide, fraiche et lointaine...
L'envol swingé à la basse vers 40 secondes
Les refrains, avec une guitare bien abrasive, et une basse bien solide.
Et évidemment les "NUMBEEEEER" fait par les coeurs, qui font que cette fin là, mes amis, "OOOOOOOOOONEEEEEE", c'est épique, et c'est brute de pomme.
Aimee Mann
Les petites intrusions à la guitare, un peu tout le temps.
Les 2nd voix sur "It's juste no good", que ce soit les chœurs, ou la 2nd voix qui part en canon, c'est trop bien... Et puis aussi celles qui font "Waaaaaaap Dooooooo Wap"
Et puis à partir de 2:16, c'est la fin, on peut dire, et c'est génial... La derniere phrase est prononcée par un homme, et sa voix colle parfaitement, et le rythme qu'il colle à la mélodie est soooooo brute de pomme...
Et puis vient la vraie fin, calme, mais surprenante quand même, avec le renfort de piano sur la dernière mesure...
See Ya
Hadrien, dépendant...lundi, avril 16, 2007
I Love You But I've Chosen Darkness
Le blog n'est pas mort ! Il doit seulement faire face a l'inspiration désertique de l'un de ses membres... (Sans rancune aucune ;) )
Bref, moi, j'étais en vacances, coupé du monde.
Mais il est temps de retrouver l'éclat de jadis !
Présentation des accords à la guitare, et ce plusieurs fois, ce qui fait une longue intro, bien planante avec des nappes discrètes de clavier pour éviter que ça ne fasse trop vide...
La seconde guitare arrive, présentant le rythme, avec la batterie qui s'installe, tout doucement, d'abord avec la charley seulement, puis avec la caisse claire, et la basse qui suit la batterie cette fois-ci.
Puis la voix, posément, calme. Le rythme, lancinant, poursuit son implacable trajet... Jusqu'à...
Jusqu'à ce qu'il rencontre une bonne grosse disto :D ! Et les deux s'accompagnèrent, pour le meilleur... Pour que s'envoler au pays de l'amour refoulé soit d'une facilité déconcertante !
"D'autres fois, calme plat, grand miroir de mon désespoir"
C'est beau, la musique...
See You later Alligator...
Hadrien, contestable
dimanche, avril 01, 2007
Ghinzu
Certaines chansons ont des drôles de parcours dans une vie. Rarement elles restent.
Mais elles peuvent prendre diverses significations, nous marquer pour un temps, et s'envoler. Elles périclitent. D'autres apparaissent, se gorgent de sens et explosent en vol... Rarement elles restent.
Rarement, elles restent.
Accrochées. Elles évoluent en même temps que nous, et résistent, encore et toujours, au temps qui passe en s'adaptant à nos envies et besoins inconscients.
Et toujours elles nous touchent, même au bout d'une centaine d'écoutes.
Pour voir un cas un peu plus particulier, les chansons que je mets sur le blog ont rarement ce genre de parcours. Souvent de l'impulsivité, de l'amour jetable. Mais ça ne veut pas dire que je n'aime plus ces chansons. C'est juste moins puissant, moins attractif.
Une banale journée de décembre. Suisse, 200*. J'errais dans les allées pleines de bac à disques de l'équivalent de la Fnac à Genève. J'avais en tête quelques alboums qui devaient être pas mal, à la vue des singles... (aaah, l'époque où j'écoutais encore la radio). J'errais donc, cherchant, notamment, Maroon Five et Ghinzu. Et là, stupeur quelle ne fut pas ma, de pas la même pochette d'album découvrir... La censure française avait préféré un cheval à un homme décapité. Soit. Je rentre. Le CD dans le tourno-disc. Pouf.
L'enlèvement, impressionnant, s'opère dans la minute. Une prise d'otage de haut-vol opéré par des professionnels. On se dégage, on lutte...
Vainement. L'album nous prend, nous emporte. N'importe où.
C'est tour à tour enivrant, poignant, bouleversant, jument, torrent, envoûtant...
Hadrien, comensurable
jeudi, mars 29, 2007
Helter Skelter
J'ai une crise de "les Beatles ont tout inventé" ^^ je suis désolé. A savoir, aujourd'hui, la distorsion et le hard rock.
Comme beaucoup des morceaux où ils ont institué quelque chose, ce morceau se trouve sur l'album Blanc (1968) (deuxième disque même). Que dire sinon qu'il n'y a pas d'antécédent? La disto, c'est eux qu'il l'on trouvé en jouant avec le larsen (I feel fine) et après que tout le monde a repris le truc, ils en rajoutent une couche dans le "dirty".
Pour les accords, rien de bien compliqué, le but c'est de faire du bruit! La basse fait des doubles croches sans jamais s'arrêter, la batterie tape tous les temps sur la cymbale. Paul s'égosille, beaucoup d'énergie je peux vous dire, qu'il est difficile de retrouver maintenant quand il la reprend dans sa tournée 2005 :s
Les paroles sont complètement inutiles, cherchez pas ^^, c'est de la matière à ch... crier.
Aux bruits bizarres on comprend que ça vient vraiment du psychédélisme, surtout sur la fin, ils se sont amusés à trouver tous les bruits stridents que l'on peut sortir d'une guitare électrique, ça ressemble à des singes parfois je trouve ^^. La fin est bien je trouve, c'est la machine qui ne peut plus s'arrêter, c'est tellement bien que après la fin prévue de la chanson, on continue à jouer parce que c'est trop bon ! :)
Voilà. Pour info : ringo dit à la fin "I've got blisters on my fingers" parce qu'il a tapé trop fort
Floby
PS : (a mon frère) si tu me lis, sache que je t'insulte. ^^
lundi, mars 26, 2007
Calc
Rares sont les morceaux qui peuvent se targuer d'avoir un couplet, et un refrain pour eux. C'est à dire que ET le refrain ET le couplet soient bon.
Mais ça arrive, parfois, des petites perles, que l'on découvrent, après plusieurs écoutes d'un même album.
Le seul problème, c'est que c'est pas un bon support pour ce blog : Bah ouai, si tout est bien, on a plus de taf, nous...
Il ne reste plus qu'a diffuser, et légèrement accentué les passages vraiment bien.
Alors pour ce faire, il faut quand même bien avouer que le rôle du refrain est plutôt bien rempli, il a plus la pêche que les couplets.
C'est amusant, cette voix de dépressif, elle colle parfaitement avec les accords, qui sont, tout du long, à moitié mineur, à moitié majeur, comme la vie, en somme ! A moitié triste, à moitié gai !
C'est vrai que le refrain est interprétable dans les 2 sens... Pratique ! Il met la pêche quand on est heureux, et fait fixer des trucs quand on est morose :D !
De plus, il est articule assez pour comprendre quelques paroles pour éviter d'avoir à meumemer quand l'air rentre dans la tête... Parce qu'il finira par rentrer ^^...
A ne pas manquer : la monté de clavier au départ du solo de guitare et la fin, majestueuse, et planante. Une grande fin, un bon solo, couplet-refrain parfait...
Mais que demande le peuple !!??
J'aime assez la pochette, de plus.
Hadrien, des 6.
Calc - Twelve Steps To Whatever - Cheap Monologue
mercredi, mars 21, 2007
Babylon Circus
Les "Hidden track"s portent assez mal leurs noms. Ce sont effectivement des morceaux qui ne sont pas sur la "tracklist", au dos de l'album, mais bon, il faut pas avoir fait polytechnique pour les trouver. D'autant plus avec les ipods et autres lecteurs MP3 affichant la durée des morceaux, permettant ainsi de repérer plus facilement les morceaux cachés. Ces derniers sont donc placés à la fin de la dernière piste, qui, du coup, peut facilement faire dans les 15 minutes alors que la "dernière" est censé en faire 3.
Le contenu des hiddens tracks peut varier. Ça va du morceau bonus aux blagues grivoises du chanteur, en passant par de véritables sketchs, parfois même drôle.
Et puis, de temps en temps, on tombe sur une pépite, une perle rare, qui sublime tout un album. Dans ce cas là, c'est l'apothéose, une telle poésie, pour clore un album qui ne l'est pas moins. Que demande le peuple ?
Une légère description ? Accordée.
D'abord, et c'est bien normal pour un morceau de cet acabit : le décor. On pose un micro, et on enregistre, des sons, des bruits. Puis viennent quelques notes, de cuivre surtout.
Mais la grande force de cette chanson, c'est le texte. On parle d'habitude de parole ? Que nenni, ici. C'est véritablement de l'écriture, de la vrai, de la belle littérature, dorée, qui sent bon le papier. Mais ça ne sent pas que ça. Ça sent la foire aussi. Mais, bizarrement, il fait plutôt gris, nan ? Et le rouge des tentes, autrefois si criard, n'est-il pas un peu délavé ? Bref, c'est un peu glauque... Mais ça n'est que ce que JE ressens, et c'est cela qui est formidable, c'est que vous n'allez absolument pas percevoir la même chose que moi, que vous allez peut-être détester, le texte, la musique, leurs voix, sa voix, etc.
"Il y a longtemps, dans les Balkans", joli plan, nan ?
Le morceau dans son ensemble dégage une atmosphère.... palpable, vibrante d'émotion, sublime, glauque...
Babylon Circus - Dances Of Resistance - Hidden Track
"Quand vient le soir, dans les Balkans..."
Hadrien, placable.
N.B. : Ce morceau me trotte dans la tête depuis toujours : Y-a-t il un fan pour trouver quels vers de ce morceau se sont retrouvés dans certains articles ?
dimanche, mars 18, 2007
Hot Butter
Aujourd'hui, pour combattre l'ignorance des origines de certains ^^ et pour ne plus jamais entendre "ah mais je connais! c'est la musique de la grenouille qui fait la moto!" Je vous mets aujourd'hui Pop Corn.
Pop Corn c'est quoi? c'est la première chanson faite entièrement au Synthétiseur. Même le triangle. J'en veux pour preuve que j'ai encore le 45 tours sorti en 1971. Bien sûr, c'est du synthétiseur Moog, il n'y avait pas grand chose d'autre à l'époque. D'autre part, c'est une réussite du point de vue temps de réalisation/retombée commerciale, puise que ça a été compsé en mois d'une journée et que le morceau, on en parle encore aujourd'hui.
Que dire sinon que c'est de la musique efficace, ça rentre dans la tête comme... (nan je le dirais pas ^^) Même les secondes voix rentrent facilement. Et puis ce qui m'a toujours amusé avec ce 45 tours, c'est de le passer sur 33 tours ^^, mais c'est anecdotique (et puis c'est rigolo avec beaucoup de disques). J'adore la dernière note de basse qui ressemble à s'y méprendre à une flatuosité... Hum hum.
Voila, bonne écoute, c'est quand même plus agréable à écouter sans les "Briimm Brrrimm pam vrrrrrrrrrrr" :D
Floby
mardi, mars 13, 2007
Florent Marchet
Parce que je n'ai pas envie de mettre du Bénabar, mais que j'avais envie de français. J'avais le choix. Mais je suis tombé dans cet album il y a quelque semaine maintenant, et comme ça m'a beaucoup plu, j'ai décidé d'y refaire un tour. Et j'ai bien dis "tombé dans". Parce que cet album, c'est un tout, un tout cool, c'est une fresque, une jolie murale, où chaque morceau a un lien avec le précédent.
D'ailleurs, et vous allez me pardonner, je mets 3 chansons, les 3 premières, d'affilée.
L'intro. Un sifflement à la Morricone... Un western ? Mais nan, il y a des bruits de ressorts ! Un cartoon alors ? Non, il y a des violons... Une pièce classique ? Oui, non, peut-être, c'est un peu tout cela, c'est Rio Baril, c'est un grand mélange flamboyant, détonnant, extrêmement plaisant.
Ensuite, le plantement de décor, la chanson éponyme. Chaque phrase est découpé, avec ou sans rapport avec la précédente, tout est là pour planter un décor beau, authentique, chaud, amical, chaleureux, bref, un décor mignon tout plein...
Mais ce n'est pas que ça, c'est aussi des contes à priori enfantins pourtant bien dur ( Cf. le dernier vers... )...
Et voilà, j'espère que ce court voyage à Rio Baril vous a plu.
Je rappelle que c'est un tryptique de morceaux :
Hadrien, deux, un, deux, trois, quatre...
dimanche, mars 11, 2007
Michel Polnareff
Bon on vas dire qu'à circonstances exceptionnelles, il convient de juxtaposer mises à jour hors normes, je vous mets aujourd'hui (bien qu'il ne soit nulle part indiqué dans la constitution de ce blog que ça doit être exceptionnel ^^) un morceau surconnu.
Il s'agit de Love Me, Please Love Me de Michel Polnareff. Bien que je n'aime pas spécialement son personnage (pas de place pour nous deux sur cette terre), ici on parle d'art, musical et toutes ses extensions.
J'ai assisté au concert de "Michou", son retour donc, et je n'ai pas du tout été déçu. J'étais loin de tout connaître mais j'en connaissais quand même pas mal, j'avais révisé avant. Je dois dire que musicalement c'était parfait, il a beau avoir vieilli, sa voix est toujours belle et solide et son jeu de piano... AAaaAAaAaAAAAh ! Je crois que c'est ce que j'aime le plus dans sa musique. C'est pour ça que je vous ai mis ce morceau d'ailleurs. Sur scène le solo de piano était encore plus monstrueux que celui de l'enregistrement (en plus on pouvait voir en gros plan ses doigts sur l'écran géant). Sinon, ben il assume bien ses 34 années d'absence ^^, il fait de la scène comme on faisait dans le temps. C'est d'autant plus kitsch que ses musiciens ont pour la plupart la trentaine. D'ailleurs ses musiciens sont vraiment des brutes, surtout le batteur et le guitariste. Bref si vous voulez y aller, tentez l'aventure de vous y rendre sans billet, ça a marché ^^
Passons à la musique maintenant. Problématique : Qu'y a-t-il de remarquable dans Love Me Please Love Me ?
D'abord au niveau de l'écriture, c'est une chanson belle ^^ que ce soit au niveau des paroles que de la musique. Il est capable d'écrire beaucoup de paroles très axées sur la chose située sous la ceinture (j'en veux pour preuve les nouvelles chansons qu'il a interprété sur scène, j'étais choqué ^^) et d'un autre il a des chansons touchantes et romantiques à souhait. La, les paroles sont écrites par lui et Frank Gérald. D'ailleurs il est amusant de constater à quel point, dans l'emportement de la scène, on peut oublier complètement les paroles d'un tube :)
Ca fourmille de petites notes de piano qui donnent tout un style, très jazzy. Aller, je suis d'humeur je vous en file quelques uns. D'abord l'intro, bien sûr. Ensuite à 1:45, la reprise de la descente pentatonique qui vient combler le vide entre les love me. Puis à 2:06, lançant le solo, qui est tout aussi cool, avec plein d'appoggiatures. Enfin à 3:29 pour lancer le bouquet final.
Au niveau de la voix c'est remarquable aussi de pureté et de légèreté. J'adore les passages en voix de têtes, sur "Je suis fou de vous" avec un petit retard. J'adore.
Voilà écoutez et réécoutez, c'est assez court pour mettre en boucle ^^.
Les paroles
PS : Notez qu'à l'époque, il ne portait pas ses lunettes (sur la photo en tout cas) ^^ (cliquez sur la photo si vous voulez le voir nature)
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Sans transition maintenant, Actualité! Le groupe Wisik donne son prochain concert le 29 Avril prochain, c'est un dimanche et c'est à 22h30 au New Morning. La rédaction vous invite bien sûr tous à venir en masse pour nous écouter, nous encourager et passer une exceptionnelle soirée. Merci d'avance.
Floby
samedi, mars 03, 2007
Just Jack
Sinon, tant pis pour vous, c'est un très bon morceau.
Mais en tant que bon samaritain, je vous fais une fleur en vous faisant écouter mon morceau préféré de l'album, album que je vous conseille vivement d'acheter, soit dit en passant.
Donc Starz In Their Eyes est assez fameuse, assez représentative de l'album d'ailleurs, et assez Just Jack, en somme. Une batterie abrasive pour lancer le thème, avec un rythme assez connu, mais auquel le batteur ajoute un petit triolet qui passe très bien, ma foi...
Donc le style Just Jack, c'est le style bordélique aux multiples influences : Rock, Electro et même un peu Hip-Hop... Et ça, c'est très très bon.
J'adore le refrain, tout calme la première fois, qui annonce un truc grand... J'adore la façon dont il dit "but they just did'nt realized" avec l'accélération à cause du nombre de pied.
Ensuite, ça passe en Hip-Hop, avec les fins de phrases où la voix est doublée, pour bien montrer : "regardez, ça rime !"...
Vient alors la rime finale : "Mick Jagger" avec un écho monstre... Et la gratte qui revient, de loin, le levé de batterie, et le refrain qui repart... J'adore dans le refrain quand il dit "Kairioki mechine", parce que l'accent est trop stylé.
Je réécoute là, et je me dis que la transition entre le début et la partie Hip Hop est hyper violente ^^...
J'aime quand les morceaux ont plusieurs parties, d'autant plus quand je les aime toutes. Comme là, par exemple.
Adiosh
Hadrien
P.S. : Je suis vraiment trop fort, apparemment, c'est le prochain single...
mercredi, février 28, 2007
Electrelane
D'ailleurs, en parlant de groupe de fille, juste une petite info comme ça : The Organ se sont séparés au début d'année. Farewell...
Mais sinon, Electrelane, c'est brut aussi, genre, un pied monstrueux.
Je vous le conseille grandement.
D'ailleurs, dans le même ordre d'idée qu'avec Sufjan Stevens, j'avais préparé un "au cas-où" avec Electrelane : Une autre chanson que Eight Steps était convertie...
Mais j'ai finalement choisie Eight Steps...
Pour le son du piano, et surtout pour ce putain d'accordéon... Essayez donc de mettre de l'accordéon sur un morceau pop, et que ca rende... Tsss
Mais encore il n'y aurait que l'accordéon, mais il y a aussi un violoncelle, et un hautbois ( je crois... pas taper...)... C'est pas dingue ça ? Je trouve ça fantastique.
Et puis en plus ça rentre facilement dans la tête, il y a DEUX accords, trois à tout casser, et pourtant c'est sublime...
Et ce pont, ma qué, l'est trop perfecto... Beau à souhait, sobre, efficace.
Et le 2nd départ, la cymbale sur tout les temps, la basse, le piano toute les croches, la cymbale toute les croches aussi, la grosse caisse, tout s'accélère, ça monte, ça monte, décolle, c'est parti...
Et puis tout s'arrête brusquement, c'est l'explosion en vol, sublime...
Musicalement electrelané...
Hadrien