dimanche, octobre 26, 2008

Metronomy


Même si on est dimanche, c'est à peu près un hasard : J'ai décidé de ne plus me forcer à écrire. Les messages pourront apparaitre n'importe quand, alors soyez attentif ! Sauf si vous vous êtes inscrit au flux RSS, bien sur. Toujours est-il qu'il m'est apparu qu'il était beaucoup plus facile d'écrire un bon article quand on en a envie que quand on en a pas envie. Je m'y suis pourtant efforcé, et je doute très fortement que quiconque puisse différencier mes bons de mes mauvais jours.
Et aujourd'hui, je vais prendre sur moi, et vous parler "actualités". Car en effet est sorti ces jour-ci le nouvel alboum de Metronomy, et c'est un petit bijou. Spécialement On The Motorway et Back On The Motorway, qui sont tout deux des merveilles rétro.
D'abord : On The Motorway.


Découvrez Metronomy!


Une boucle de batterie toute conne. Mais ça n'est qu'en apparence. Car en réalité, ce son de batterie veut dire tellement plus. Ca dit : "hep, regardez, je kiffe les Eighties ! " Ca sent bon, le synthétiseur, le old school...
Une guitare, des arpèges dissonants. Reprise du thème à la guitare éléctrique, sur deux pistes. Ensuite vient le vrai thème du morceau, joué au clavier... Et ce sont de clavier... Un tel raffinement dans le détail pour retrouver un son on ne peut plus inindentifiable... Ce que je préfere, dans ce clavier, c'est la légère modulation de fréquence qu'on peut entendre deux, trois fois pendant le riff. On l'entend très bien au départ. Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est une modulation de fréquence, et bien écoutez bien le début (3, 4 premières notes) du riff de synthé, et vous entendrez comme un couinement, une glissade.

Moi en tout cas, c'est comme ça que je vois ça : une glissade, une chutte et un rattrapage.

Je fais, quasiment instantanément et en permanence, des associations entre ce que j'écoute et ce que je pense. Ces pensées peuvent avoir de multiples formes : Ca m'évoque un sentiment, ça me fait penser à quelqu'un, ça me rend "dièse" (le sens de ce mot m'est propre et inexprimable. Quand je me sens dièse, je me sens dièse), je pense au clip, je pense au clip que j'aurai voulu tourner, et une multitude d'autre. Et pour cette chanson, je vois les instruments jouer d'eux même. La batterie tape sur ses futs avec un air blasé, le synthé a les cheveux longs et il oscille la tête en appuyant le beat. Et parfois il glisse, et se rattrape juste après... Voilà ce que cette modulation réveille en moi : un hairy-synthé qui glisse en dansant.
Ensuite, la chanson me fait rire par son côté un peu musique de psychotique névrosé. Et je peux juste, mais juste pas m'empêcher d'appuyer le beat. Je SuiS uN SyNthE et jE DAnsE !
Et pour finir, bien sur, la batterie qui frappe chaque temps, avec la crash par-dessus, et le clavier qui meurt dans un gigantesque crissement de pneus.

C'est donc, pour conclure, une chanson qui cumule les poncifs du genre, mais d'une manière tellement ludiquo-jouissive que ça en devient grandiose.

Mais que nous réserve la suite ?! Que va-t-il se passer lorsque l'on sera "Back On The Motorway" ??!! C'est ce que vous ne saurez pas, en regardant le prochain épisode de Coin-Coin, l'alligator pédophile.

Retroïquement votre,

Hadrien, pas à la bourre, parce qu'il a plus de dead-line.

P.S : Même la pochette fait 80's !
P.P.S : Dans tout ce que j'ai pu lire sur l'internet sur cet alboum, je suis assez fier de dire : moi, je ne fais pas du namesssss-dropping !