jeudi, mars 29, 2007
Helter Skelter
J'ai une crise de "les Beatles ont tout inventé" ^^ je suis désolé. A savoir, aujourd'hui, la distorsion et le hard rock.
Comme beaucoup des morceaux où ils ont institué quelque chose, ce morceau se trouve sur l'album Blanc (1968) (deuxième disque même). Que dire sinon qu'il n'y a pas d'antécédent? La disto, c'est eux qu'il l'on trouvé en jouant avec le larsen (I feel fine) et après que tout le monde a repris le truc, ils en rajoutent une couche dans le "dirty".
Pour les accords, rien de bien compliqué, le but c'est de faire du bruit! La basse fait des doubles croches sans jamais s'arrêter, la batterie tape tous les temps sur la cymbale. Paul s'égosille, beaucoup d'énergie je peux vous dire, qu'il est difficile de retrouver maintenant quand il la reprend dans sa tournée 2005 :s
Les paroles sont complètement inutiles, cherchez pas ^^, c'est de la matière à ch... crier.
Aux bruits bizarres on comprend que ça vient vraiment du psychédélisme, surtout sur la fin, ils se sont amusés à trouver tous les bruits stridents que l'on peut sortir d'une guitare électrique, ça ressemble à des singes parfois je trouve ^^. La fin est bien je trouve, c'est la machine qui ne peut plus s'arrêter, c'est tellement bien que après la fin prévue de la chanson, on continue à jouer parce que c'est trop bon ! :)
Voilà. Pour info : ringo dit à la fin "I've got blisters on my fingers" parce qu'il a tapé trop fort
Floby
PS : (a mon frère) si tu me lis, sache que je t'insulte. ^^
lundi, mars 26, 2007
Calc
Rares sont les morceaux qui peuvent se targuer d'avoir un couplet, et un refrain pour eux. C'est à dire que ET le refrain ET le couplet soient bon.
Mais ça arrive, parfois, des petites perles, que l'on découvrent, après plusieurs écoutes d'un même album.
Le seul problème, c'est que c'est pas un bon support pour ce blog : Bah ouai, si tout est bien, on a plus de taf, nous...
Il ne reste plus qu'a diffuser, et légèrement accentué les passages vraiment bien.
Alors pour ce faire, il faut quand même bien avouer que le rôle du refrain est plutôt bien rempli, il a plus la pêche que les couplets.
C'est amusant, cette voix de dépressif, elle colle parfaitement avec les accords, qui sont, tout du long, à moitié mineur, à moitié majeur, comme la vie, en somme ! A moitié triste, à moitié gai !
C'est vrai que le refrain est interprétable dans les 2 sens... Pratique ! Il met la pêche quand on est heureux, et fait fixer des trucs quand on est morose :D !
De plus, il est articule assez pour comprendre quelques paroles pour éviter d'avoir à meumemer quand l'air rentre dans la tête... Parce qu'il finira par rentrer ^^...
A ne pas manquer : la monté de clavier au départ du solo de guitare et la fin, majestueuse, et planante. Une grande fin, un bon solo, couplet-refrain parfait...
Mais que demande le peuple !!??
J'aime assez la pochette, de plus.
Hadrien, des 6.
Calc - Twelve Steps To Whatever - Cheap Monologue
mercredi, mars 21, 2007
Babylon Circus
Les "Hidden track"s portent assez mal leurs noms. Ce sont effectivement des morceaux qui ne sont pas sur la "tracklist", au dos de l'album, mais bon, il faut pas avoir fait polytechnique pour les trouver. D'autant plus avec les ipods et autres lecteurs MP3 affichant la durée des morceaux, permettant ainsi de repérer plus facilement les morceaux cachés. Ces derniers sont donc placés à la fin de la dernière piste, qui, du coup, peut facilement faire dans les 15 minutes alors que la "dernière" est censé en faire 3.
Le contenu des hiddens tracks peut varier. Ça va du morceau bonus aux blagues grivoises du chanteur, en passant par de véritables sketchs, parfois même drôle.
Et puis, de temps en temps, on tombe sur une pépite, une perle rare, qui sublime tout un album. Dans ce cas là, c'est l'apothéose, une telle poésie, pour clore un album qui ne l'est pas moins. Que demande le peuple ?
Une légère description ? Accordée.
D'abord, et c'est bien normal pour un morceau de cet acabit : le décor. On pose un micro, et on enregistre, des sons, des bruits. Puis viennent quelques notes, de cuivre surtout.
Mais la grande force de cette chanson, c'est le texte. On parle d'habitude de parole ? Que nenni, ici. C'est véritablement de l'écriture, de la vrai, de la belle littérature, dorée, qui sent bon le papier. Mais ça ne sent pas que ça. Ça sent la foire aussi. Mais, bizarrement, il fait plutôt gris, nan ? Et le rouge des tentes, autrefois si criard, n'est-il pas un peu délavé ? Bref, c'est un peu glauque... Mais ça n'est que ce que JE ressens, et c'est cela qui est formidable, c'est que vous n'allez absolument pas percevoir la même chose que moi, que vous allez peut-être détester, le texte, la musique, leurs voix, sa voix, etc.
"Il y a longtemps, dans les Balkans", joli plan, nan ?
Le morceau dans son ensemble dégage une atmosphère.... palpable, vibrante d'émotion, sublime, glauque...
Babylon Circus - Dances Of Resistance - Hidden Track
"Quand vient le soir, dans les Balkans..."
Hadrien, placable.
N.B. : Ce morceau me trotte dans la tête depuis toujours : Y-a-t il un fan pour trouver quels vers de ce morceau se sont retrouvés dans certains articles ?
dimanche, mars 18, 2007
Hot Butter
Aujourd'hui, pour combattre l'ignorance des origines de certains ^^ et pour ne plus jamais entendre "ah mais je connais! c'est la musique de la grenouille qui fait la moto!" Je vous mets aujourd'hui Pop Corn.
Pop Corn c'est quoi? c'est la première chanson faite entièrement au Synthétiseur. Même le triangle. J'en veux pour preuve que j'ai encore le 45 tours sorti en 1971. Bien sûr, c'est du synthétiseur Moog, il n'y avait pas grand chose d'autre à l'époque. D'autre part, c'est une réussite du point de vue temps de réalisation/retombée commerciale, puise que ça a été compsé en mois d'une journée et que le morceau, on en parle encore aujourd'hui.
Que dire sinon que c'est de la musique efficace, ça rentre dans la tête comme... (nan je le dirais pas ^^) Même les secondes voix rentrent facilement. Et puis ce qui m'a toujours amusé avec ce 45 tours, c'est de le passer sur 33 tours ^^, mais c'est anecdotique (et puis c'est rigolo avec beaucoup de disques). J'adore la dernière note de basse qui ressemble à s'y méprendre à une flatuosité... Hum hum.
Voila, bonne écoute, c'est quand même plus agréable à écouter sans les "Briimm Brrrimm pam vrrrrrrrrrrr" :D
Floby
mardi, mars 13, 2007
Florent Marchet
Parce que je n'ai pas envie de mettre du Bénabar, mais que j'avais envie de français. J'avais le choix. Mais je suis tombé dans cet album il y a quelque semaine maintenant, et comme ça m'a beaucoup plu, j'ai décidé d'y refaire un tour. Et j'ai bien dis "tombé dans". Parce que cet album, c'est un tout, un tout cool, c'est une fresque, une jolie murale, où chaque morceau a un lien avec le précédent.
D'ailleurs, et vous allez me pardonner, je mets 3 chansons, les 3 premières, d'affilée.
L'intro. Un sifflement à la Morricone... Un western ? Mais nan, il y a des bruits de ressorts ! Un cartoon alors ? Non, il y a des violons... Une pièce classique ? Oui, non, peut-être, c'est un peu tout cela, c'est Rio Baril, c'est un grand mélange flamboyant, détonnant, extrêmement plaisant.
Ensuite, le plantement de décor, la chanson éponyme. Chaque phrase est découpé, avec ou sans rapport avec la précédente, tout est là pour planter un décor beau, authentique, chaud, amical, chaleureux, bref, un décor mignon tout plein...
Mais ce n'est pas que ça, c'est aussi des contes à priori enfantins pourtant bien dur ( Cf. le dernier vers... )...
Et voilà, j'espère que ce court voyage à Rio Baril vous a plu.
Je rappelle que c'est un tryptique de morceaux :
Hadrien, deux, un, deux, trois, quatre...
dimanche, mars 11, 2007
Michel Polnareff
Bon on vas dire qu'à circonstances exceptionnelles, il convient de juxtaposer mises à jour hors normes, je vous mets aujourd'hui (bien qu'il ne soit nulle part indiqué dans la constitution de ce blog que ça doit être exceptionnel ^^) un morceau surconnu.
Il s'agit de Love Me, Please Love Me de Michel Polnareff. Bien que je n'aime pas spécialement son personnage (pas de place pour nous deux sur cette terre), ici on parle d'art, musical et toutes ses extensions.
J'ai assisté au concert de "Michou", son retour donc, et je n'ai pas du tout été déçu. J'étais loin de tout connaître mais j'en connaissais quand même pas mal, j'avais révisé avant. Je dois dire que musicalement c'était parfait, il a beau avoir vieilli, sa voix est toujours belle et solide et son jeu de piano... AAaaAAaAaAAAAh ! Je crois que c'est ce que j'aime le plus dans sa musique. C'est pour ça que je vous ai mis ce morceau d'ailleurs. Sur scène le solo de piano était encore plus monstrueux que celui de l'enregistrement (en plus on pouvait voir en gros plan ses doigts sur l'écran géant). Sinon, ben il assume bien ses 34 années d'absence ^^, il fait de la scène comme on faisait dans le temps. C'est d'autant plus kitsch que ses musiciens ont pour la plupart la trentaine. D'ailleurs ses musiciens sont vraiment des brutes, surtout le batteur et le guitariste. Bref si vous voulez y aller, tentez l'aventure de vous y rendre sans billet, ça a marché ^^
Passons à la musique maintenant. Problématique : Qu'y a-t-il de remarquable dans Love Me Please Love Me ?
D'abord au niveau de l'écriture, c'est une chanson belle ^^ que ce soit au niveau des paroles que de la musique. Il est capable d'écrire beaucoup de paroles très axées sur la chose située sous la ceinture (j'en veux pour preuve les nouvelles chansons qu'il a interprété sur scène, j'étais choqué ^^) et d'un autre il a des chansons touchantes et romantiques à souhait. La, les paroles sont écrites par lui et Frank Gérald. D'ailleurs il est amusant de constater à quel point, dans l'emportement de la scène, on peut oublier complètement les paroles d'un tube :)
Ca fourmille de petites notes de piano qui donnent tout un style, très jazzy. Aller, je suis d'humeur je vous en file quelques uns. D'abord l'intro, bien sûr. Ensuite à 1:45, la reprise de la descente pentatonique qui vient combler le vide entre les love me. Puis à 2:06, lançant le solo, qui est tout aussi cool, avec plein d'appoggiatures. Enfin à 3:29 pour lancer le bouquet final.
Au niveau de la voix c'est remarquable aussi de pureté et de légèreté. J'adore les passages en voix de têtes, sur "Je suis fou de vous" avec un petit retard. J'adore.
Voilà écoutez et réécoutez, c'est assez court pour mettre en boucle ^^.
Les paroles
PS : Notez qu'à l'époque, il ne portait pas ses lunettes (sur la photo en tout cas) ^^ (cliquez sur la photo si vous voulez le voir nature)
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Sans transition maintenant, Actualité! Le groupe Wisik donne son prochain concert le 29 Avril prochain, c'est un dimanche et c'est à 22h30 au New Morning. La rédaction vous invite bien sûr tous à venir en masse pour nous écouter, nous encourager et passer une exceptionnelle soirée. Merci d'avance.
Floby
samedi, mars 03, 2007
Just Jack
Sinon, tant pis pour vous, c'est un très bon morceau.
Mais en tant que bon samaritain, je vous fais une fleur en vous faisant écouter mon morceau préféré de l'album, album que je vous conseille vivement d'acheter, soit dit en passant.
Donc Starz In Their Eyes est assez fameuse, assez représentative de l'album d'ailleurs, et assez Just Jack, en somme. Une batterie abrasive pour lancer le thème, avec un rythme assez connu, mais auquel le batteur ajoute un petit triolet qui passe très bien, ma foi...
Donc le style Just Jack, c'est le style bordélique aux multiples influences : Rock, Electro et même un peu Hip-Hop... Et ça, c'est très très bon.
J'adore le refrain, tout calme la première fois, qui annonce un truc grand... J'adore la façon dont il dit "but they just did'nt realized" avec l'accélération à cause du nombre de pied.
Ensuite, ça passe en Hip-Hop, avec les fins de phrases où la voix est doublée, pour bien montrer : "regardez, ça rime !"...
Vient alors la rime finale : "Mick Jagger" avec un écho monstre... Et la gratte qui revient, de loin, le levé de batterie, et le refrain qui repart... J'adore dans le refrain quand il dit "Kairioki mechine", parce que l'accent est trop stylé.
Je réécoute là, et je me dis que la transition entre le début et la partie Hip Hop est hyper violente ^^...
J'aime quand les morceaux ont plusieurs parties, d'autant plus quand je les aime toutes. Comme là, par exemple.
Adiosh
Hadrien
P.S. : Je suis vraiment trop fort, apparemment, c'est le prochain single...